La nouvelle provocation de BHL qui justifie son engagement en Libye par fidélité au sionisme et à Israël

22 Novembre 2011

Le philosophe français Bernard Henri Levy, qui y est pour beaucoup dans la décision de Nicolas Sarkozy de s’engager militairement en Libye a révélé dimanche les motivations profondes qui sont à l’origine de son implication dans la croisade anti Kadhafi. » C’est en tant que juif » qu’il avait » participé à l’aventure politique en Libye « , a-t-il déclaré dimanche, lors de la première Convention nationale organisée par le Conseil représentatif des organisations juives de France (Crif).

» Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif « , a ajouté le philosophe, devant un auditoire de près de 900 personnes, réuni à Paris, ajoutant: » j’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël »

Le Crif tenait à Paris sa première convention nationale, intitulée » Demain les Juifs de France « , à laquelle participaient de nombreux intellectuels, politologues, sociologues, chercheurs. Les débats très ouverts et souvent animés portaient sur les défis communautaires, les nouveaux visages de l’antisémitisme, ou les nouveaux défis pour les juifs de France. Pour ne pas laisser le moindre doute sur les raisons de sa guerre anti Kadhafi, BHL ajoute :

» C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure »

» Ce que j’ai fait pendant ces quelques mois, je l’ai fait pour des raisons multiples. D’abord comme Français. J’étais fier de contribuer à ce que mon pays soit à la pointe du soutien à une insurrection populaire débarrassant le monde d’une de ses pires tyrannies. Il m’est arrivé parfois d’être fier d’être français « .

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» Je l’ai fait pour des raisons plus importantes encore, a-t-il poursuivi: la croyance en l’universalité des Droits de l’Homme (…). Je suis de ceux qui ont toujours eu la tentation de se porter en soutien des victimes « .

» Il y a une autre raison dont on a peu parlé, mais sur laquelle je me suis pourtant beaucoup étendu: cette raison impérieuse, qui ne m’a jamais lâché, c’est que j’étais juif. C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques »

» Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif « , a déclaré le philosophe.

» Ma fidélité au sionisme et à Israël »

» Ce que je vous dis là, je l’ai dit à Tripoli, à Benghazi, devant des foules arabes, je l’ai dit lors d’une allocution prononcée le 13 avril dernier sur la grande place de Benghazi devant 30.000 jeunes combattants représentatifs de toutes les tribus de Libye et j’ai commencé mon allocution, en disant: je m’appelle Lévy, fils de Lévy, je suis le représentant d’une tribu, qui est l’une des plus anciennes et des plus nobles tribus du monde « . « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom, ma volonté d’illustrer ce nom et ma fidélité au sionisme et à Israël « .

Kadhafi un des pires ennemis d’Israël

» Ce que j’ai fait tous ces mois, je l’ai fait comme Juif. Et comme tous les juifs du monde, j’étais inquiet. Malgré la légitime anxiété, c’est un soulèvement qu’il convient d’accueillir avec faveur: on avait affaire à l’un des pires ennemis d’Israël « .

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On a bien du mal à, comprendre que ce philosophe, qui se revendique d’un universalisme qui transcende les tropismes ethnique et religieux, puisse assumer de façon aussi ouverte ses sympathies pour le sionisme qui est une idéologie raciste dont le peuple palestinien est la victime depuis la fameuse Déclaration de Balfour de triste mémoire. De telles déclarations, loin de rendre service au nouveau pouvoir libyen, confirment, au contraire les soupçons et les doutes sur ce qu’on appelle » les révolutions arabes »