Interpeller maintenant le gouvernement
Les Amishs n’ont qu’à bien se tenir ! Après avoir subi un déploiement de la 5G à marche forcée, sans débat ni évaluations sérieuses, les sponsors officiels du meilleur de l’e-monde nous annoncent l’arrivée imminente de l’internet par satellite. Les milliardaires de la Silicon Valley fourbissent leurs armes pour envoyer en orbite basse des constellations de dizaines de milliers de satellites. Elon Musk (Tesla, Space X), Jeff Bezos (Amazon) ou encore Bill Gates (Microsoft) jouent une nouvelle fois avec les failles d’un système économique qu’ils ont coconstruits et le no man’s land juridique pour coloniser l’espace. A coups de dizaines de milliards de dollars, ces investisseurs sans foi ni loi nous rejouent la fable de la conquête de l’Ouest, s’appropriant le dernier territoire vierge, l’espace. Le ciel étoilé, source d’émerveillement est passe de devenir une prison raillée, striée de raies de lumière brouillant toute possibilité d’observations de cette quatrième dimension cosmique.
Pire, après avoir pollué l’eau, la terre, l’air, l’alimentation, après avoir déréglé le climat ou participé à l’effondrement des écosystèmes, les voilà en passe de polluer l’espace. Le seul réseau satellitaire Starlink soutenu par Elon Musk devrait à terme compter plus de 40 000 satellites. Avant ce nouveau FarWeb, l’espace compte 2063 satellites. Si rien n’est entrepris pour réglementer l’appropriation de l’espace, le ciel sera à terme une immense poubelle emplie de débris spatiaux. De surcroît, personne n’est en mesure d’évaluer sérieusement, à l’instar du déploiement de la 5G, l’impact en matière d’exposition aux champs électromagnétiques. Seule certitude, les gammes de fréquences utilisées sont très loin d’avoir fait l’objet d’une évaluation sanitaire sérieuse !
Malgré toutes ces interrogations, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques française a accordé, sans évaluation ni débat, à la société Starlink une autorisation d’exploiter une partie du spectre électromagnétique hexagonal ! Agir pour l’Environnement et PRIARTEM ont décidé d’attaquer cette décision devant le Conseil d’Etat.
- Nous refusons d’être des rats de laboratoire, exposés, partout tout le temps, à des champs électromagnétiques non évalués.
- Nous refusons d’être surveillés par quelques milliardaires de la Silicon Valley qui n’ont de cesse de nous inviter à franchir le mur climatique.
- Nous refusons de voir ce patrimoine commun de l’Humanité qu’est le ciel étoilé, pollué par les striures de lumières émises par ces constellations de satellites.
Nous vous demandons qu’un débat public soit organisé, qu’un moratoire soit prononcé par les autorités hexagonales et européennes et qu’une interdiction du survol de l’espace aérien français soit signifiée à ces petits soldats du libéralisme triomphant.
Le ciel n’est pas à vendre !
stopstarlink.agirpourlenvironnement.org
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