Par Panagiotis Grigoriou
20 Octobre 2018
Couleurs d’automne. Les feuilles tombent des arbres, tandis que des millions tombent paraît-il sur les Balkans… des caisses du financier et spéculateur George Soros. Á Athènes, le Ministère des Affaires étrangères et fanfaron attitré Nikos Kotziás vient de démissionner. En Conseil des Ministres, Kotziás a eu une altercation verbale très violente avec son homologue à la Défense, l’autre fanfaron Pános Kamménos. Ce dernier, d’après les medias grecs, a entre autres reproché à Kotziás d’avoir reçu 50 millions d’euros du financier Soros dans le but de faire avancer coûte que coûte l’accord Macédonien de Tsípras-Zaev, lequel est autant celui de Berlin, de Bruxelles, de l’OTAN et surtout, celui du spéculateur Soros. Les feuilles… tombent, couleuvres d’automne, avalées parfois comme les ministres !
La presse évoque largement ces faits et d’abord gestes, à l’instar du quotidien “Ta Néa” du 19 octobre au sujet du financement présumé de Kotziás via les ONG du spéculateur George Soros. En plus, Kotziás est aussi montré du doigt car il aurait utilisé des fonds du Ministère des Affaires Étrangères, plus exactement 19 millions d’euros d’après la presse, pour rémunérer une certaine presse en Albanie et en Ex-République Yougoslave de Macédoine, toujours dans le but de promouvoir l’accord signé en juin entre Tsípras et Zaev (radio 90.1 FM et “Ta Néa” du 19 octobre).
En cet automne décidément, les feuilles, celles des arbres… et pas seulement, elles tombent. On sait qu’à leur base, une sorte de petit bouchon se forme, qui empêche la sève de circuler. La feuille se dessèche, devient fragile et tombe, autant on dirait que le contenu réel des régimes supposés politiques qui sont encore les nôtres. Dans nos pays, comme l’écrit ailleurs Dimitri Orlov, “l’effondrement social et culturel est en grande partie déjà bien avancé mais qu’il est actuellement dissimulé par le fait que les systèmes financiers, commerciaux et politiques fonctionnent encore à un certain niveau, ou du moins prétendent fonctionner en utilisant de l’argent injecté ex nihilo, avec de graves déséquilibres commerciaux, des statistiques falsifiées, des systèmes électoraux trafiqués”.
En Thessalie très profonde, les habitués de la gastronomie réellement existante avant même le véganisme intégral et d’ailleurs intégré aux finalités du système des globalistes, dégustent pour l’instant les traditionnelles soupes à la viande et aux tripes. Celles que les tavernes spécialisées proposent uniquement dans la matinée, le tout, sous la sonorité parfois parasitée des radios branchées sur les informations du moment. “C’est une autre soupe aux tripes…ces politiques”, commenteront alors volontiers les clients entre deux cuillerées bien remplies. Le pays avalé… à la petite, ou de préférence à la grande cuillère.
En Thessalie toujours, derrière la vitrine d’une petite échoppe, les passants y découvrent alors cette affiche photographiée ailleurs et reproduite en place et lieu d’Instruction civique populaire: “Les parasites de l’homme sont les sangsues et les tiques qui sucent son sang pour s’en détacher un fois assouvies. Les autres parasites de l’homme que sont les banquiers et les politiques ne cessent jamais de pomper le sang de leurs victimes.” Verdict… populaire, la presse autorisée dirait sans doute “populiste”.
Les affaires trop courantes des marionnettes politiques grecques sont de plus en plus dépravantes et autant dépravées, et l’on note que pour l’instant en tout cas, Kotziás ne dépose pas plainte par exemple pour diffamation, bien au contraire, c’est le Procureur qui ordonne une enquête, déjà sur le financement de certains médias en Albanie et en Ex-République Yougoslave de Macédoine par le Ministère des Affaires Étrangères sous le règne de Kotziás, d’après la presse grecque du 19 octobre. Le grec de la rue comme du café forcément amer, à l’instar du garagiste du quartier se demande alors de manière fort logique: “Si Kotziás a vraiment touché 50 millions de la part de Soros, alors Tsípras combien de millions aurait-il touché pour faire passer l’accord Macédonien ?” Question très populaire et interrogation sans doute “populiste” !
Il y a une semaine, j’évoquais l’Europe, la Grèce et même Soros, en la bonne compagnie de mon ami Olivier Delorme en visitant Salamine et les lieux de mémoire de sa bataille qui est alors et toujours la nôtre. Ensuite, nous avons partagé un autre moment lettré et attachant, lors de la présentation de son livre, “Tigrane l’Arménien”, rencontre animée par Marie-Mai Corbel à Lexikopoleío à Athènes le 11 octobre.
Il a été donc question de Salamine, des Arméniens, de leur Génocide de la part de la Turquie, de la géopolitique en gestation, de notre piètre nouveau siècle, comme des limites et des frontières que les mondialisateurs veulent détruire pour tous les autres sauf pour leur caste évidemment. Enfin, maigre et néanmoins consolation, tout le monde aura remarqué la présence de Léxi (le “Mot”), le chat d’Odile et de Yánnis de Lexikopoleío, nouvelle âme féline et digne gardienne des lieux. Et depuis, voilà que l’actualité nous rattrape une fois de plus, pour ne pas dire qu’elle nous dépasse.
Le journaliste, ouvertement pro-Étatsunien et pro-britannique Yórgos Trángas dans son émission sur 90,1 FM du 19 octobre, expose alors très volontiers sa version des faits: “Kotziás, c’est l’idiot utile et c’est aussi pour cette raison qu’il n’a pas été soutenu par Tsípras. Ce dernier préfère obligatoirement et de loin son Ministre de la Défense Kamménos, et pour cause. Kamménos est depuis un moment lié au cercle de Donald Trump, et aussi à Israël, et il ne fait rien sans au préalable téléphoner aux Américains, comme lors de son récent voyage officiel aux États-Unis. Lorsque tout le monde à Athènes et de manière il faut dire imprudente avaient ouvertement soutenu verbalement Hilary Clinton, Tsípras compris, Pános Kamménos était le seul homme politique grec s’exprimant publiquement en faveur du candidat Trump.
“C’est ainsi que Kamménos a déjà obtenu le feu vert américain pour son futur voyage officiel à Moscou accompagnant Tsípras chez le Président Poutine, cette visite officielle est programmée pour la fin de cette année. Tandis que Kotziás, il avait été d’emblée déclaré comme étant indésirable à Moscou, car il est à l’origine de l’extradition frappant deux diplomates Russes l’été dernier, d’où cette dégradation finalement nuisible dans les relations entre la petite Grèce et la grande Russie. Accessoirement, Kotziás avait été davantage l’homme de Berlin ou plutôt de Soros, comme finalement de leur politique dans les Balkans, ce que Russes et Américains peuvent ne pas disons-nous, trop apprécier. Je sais que Kamménos suit de très près les agissements et les magouilles de Soros en Grèce et il prend des notes, de même que sur les affaires relatives aux millions qu’il distribue ici ou là, et notamment, à certains journalistes et médias, dont le très Syrizíste ‘Quotidien des Rédacteurs’, toujours d’après Kamménos, et c’est à se demander ce que Soros aurait fait… pour que la télévision publique ERT lui consacre récemment un documentaire, encensant principalement les supposés bienfaits des structures et ONG à la Soros à travers le vaste monde.”
“Lors d’une rencontre entre nous un peu plus tard, c’est d’ailleurs Kamménos en personne qui m’a raconté qu’au moment des douloureuses négociations finales entre l’équipe Tsípras et Bruxelles c’est-à-dire Berlin en juillet 2015, Tsípras l’a sollicité le convoquant à Bruxelles pour trouver enfin une issue. Dépêché à Bruxelles, Kamménos a d’abord averti Tsípras que la salle attribuée à la délégation grecque était en réalité truffée de micros allemands et qu’ensuite, Varoufákis est franchement un agent, voire, un employé de Soros. Une partie de la délégation grecque s’est ainsi réunie dans un restaurant à poisson, et c’est Kamménos qu’a téléphoné aux Américains de l’administration Obama à l’époque, laquelle a réagit quelque temps plus tard en indiquant aux Grecs qu’ils devaient attendre l’appel imminent de François Hollande ainsi que l’arrivée dans l’urgence, d’une délégation françaises, porteuse des propositions à adopter pour ainsi… clore les négociations.”
“Lors de sa visite la semaine dernière aux États-Unis, Kamménos a informé ses interlocuteurs des agissements de Soros, comme il en a été informé autant de leur côté par les Américains. D’ailleurs Tsípras en était informé des intentions de Kamménos avant son départ. En réalité, le vaniteux Kotziás a été dévoré et limogé par Kamménos, au moment même où ce dernier montait dans l’avion à destination des États-Unis. Inutile de dire que Kamménos a obtenu le feu vert pour attaquer Soros et les siens en Grèce, depuis ceux de l’équipe de Donald Trump, car on sait combien le Président des États-Unis est en guerre contre le financier et spéculateur Soros”, Yórgos Trángas, 90,1 FM au 19 octobre, cité de mémoire. Voilà ce que les Grecs peuvent entendre parfois à la radio. Alors info, et/ou intox ? Certes, le “Quotidien des Rédacteurs” attaque très violement Kamménos, sauf qu’à ce jour, il ne porte pas plainte contre lui, étrange non ? Au pays… très occupé, on sait encore s’amuser dans un sens entre nos maux et leurs mots, nos actualités et autres analyses géopolitiques, c’est à la fois du Thucydide et d’Agatha Christie ainsi réunis !
En Thessalie comme ailleurs, on suit les nouvelles et on reste assez perplexe. Deux ministres du même gouvernement qui s’accusent mutuellement et qui se déchirent, un financier spéculateur du trop vaste monde qui intervient dans les affaires des pays, des sociétés et des nations pour en faire de la bouillie sans la moindre légitimité et même dans l’illégalité, puis, des faits présumés rapportés si graves, que la Justice devrait alors intervenir. Mais non. Le Président de la République n’intervient guère pour provoquer des élections anticipées, même… au moyen d’un système électoral trafiqué. On reste perplexe, sauf celles et ceux qui ne se nourrissent que grâce aux repas distribués par l’Église Orthodoxe par exemple et non pas d’actualités jugées inutiles. Petit pays… soigné aux petits ognons !
Couleurs d’automne donc. Le seul pays grec qui se dresse disons… au-dessus de la mêlée, c’est peut-être celui des montagnes. Les feuilles tombent des arbres, ses contrées sont belles mais quasiment vidées de leurs habitants. On y rencontre surtout les animaux, leurs bergers, puis, ici ou là, quelques visiteurs consciemment égarés. Les derniers gardiens des lieux comme à Agrafa, village et autant massif montagneux en Eurytanie, près de la Thessalie voisine, ne font pas dans le folklore, sauf que l’esprit rebelle et résistant des ancêtres n’est pas mort.
Il faut préciser qu’un projet pharaonique germano-compatible d’installation d’éoliennes menace cette région montagneuse dont l’autonomie et l’autogestion furent même respectées sous les Ottomans, c’est pour dire. La décision date d’avril 2018, et c’est un décret du ministrion de l’Énergie, ayant en son temps prolongée, provoqué déjà l’indignation des habitants à Ágrafa.
Le décret impose sans la moindre consultation préalable, la construction de deux immenses parcs d’éoliennes. Faisant suite à plusieurs ajournements et rejets, le ministère de l’Environnement et de l’énergie, a finalement accordé la licence d’installation aux deux projets éoliens géants dans cette région d’Ágrafa, ces décisions ont été émargées par le ministre par simple ordonnance, destinée au… Gestionnaire des Énergies, un certain Alexópoulos.
De leur côté, ceux du Mouvement des citoyens pour la protection de l’environnement de la région Evritanía/Ágrafa rappellent d’abord, que pour ce qui est du grand ensemble montagneux du Pinde, son cœur se situe très exactement à Ágrafa. Ainsi, une économie viable et surtout intelligente dans la région, n’est alors possible qu’en mettant l’accent entre autres, sur le tourisme alternatif, sur l’agriculture et sur des activités traditionnelles. Seule une telle option viable peut redonner vie et ainsi espoir aux réalités humaines de la région, pour la maintenir même dans la mesure du possible au sein d’une économie nationale ayant enfin du sens. Pauvre pays, dévasté durant la décennie 1940 entre l’Occupation et la Guerre Civile, Grèce des montagnes alors vidée de plus de 700.000 habitants et dont le coup de grâce se concrétise actuellement sous les escrocs politiques actuels.
Ces derniers, largement contrôlés, et très probablement… concrètement et correctement “remerciés” par les constructeurs des éoliennes, Allemands d’après le reportage disponible; marionnettes politiques grecques faisant alors de leur… mieux. Deux grandes installations éoliennes devraient être construites aux sommets vierges de la région d’Ágrafa et cela à une altitude d’ailleurs inhabituelle en Grèce comme dans le reste monde, se situant entre 1600 et 2100 mètres. Là où les routes n’existent souvent pas, et lorsqu’elles existent, elles ne sont pas capables de supporter le transport d’énormes éoliennes ainsi que les matériaux nécessaires à la réalisation de l’installation. Des kilomètres de routes devront ainsi voir le (mauvais) jour à travers forêts de sapins et alpages, qui abritent encore une flore rare ainsi que l’essentiel pour ce qui est des grands mammifères et d’oiseaux sauvages du pays, et il s’agit d’une zone très protégée, classée NATURA 2000. L’Hybris et la démesure… qui atteignent des sommets jusque-là inimaginables.
Il est encore souligné par la “petite” presse engagée, souvent sur Internet, qu’en plus des éoliennes, tout un réseau de transport d’électricité devrait également être mis en place pour que les parcs des éolienne puisse être interconnecté au réseau existant plus bas en altitude. Cela signifie que les pylônes et les câbles de haute tension sur de nombreux kilomètres… “embelliront” autant le paysage, et ceci jusqu’au Lac Plastiras situé à 1000 mètres d’altitude en Thessalie voisine. En ce qui concerne le lac, il n’est pas exclu même, que ce projet entraîne également la privatisation de sa centrale hydroélectrique. Les parcs éoliens ne sont pas stables en termes de production d’énergie, ce qui oblige à compléter les charges en électricité par l’utilisation de l’énergie hydroélectrique. Et voilà comment les “investisseurs” iraient également prendre le contrôle des ressources en eau, lesquelles jusqu’à présent, elles sont aussi destinées à l’irrigation.
Pour les défenseurs de la… dernière intégrité de la région, “il y a aussi de quoi dénoncer le tristement célèbre lobbyiste pseudo-écologiste de Greenpeace, lequel s’adonne depuis peu à travers les médias, à une propagande sans pareil contre l’utilisation du charbon lignite dans la production d’énergie en Grèce et pour l’utilisation des énergies dites renouvelables, tandis qu’au même moment, la Banque européenne d’investissement (BEI) qui est la banque de l’Union européenne (UE), financera l’ensemble du projet, ceci afin d’augmenter le chiffre d’affaires du constructeur allemand des éoliennes”, articles sur Internet grec, dont par exemple sur le site Alfavita, datant de juillet 2018.
Le berger rencontré près des alpages à Agrafa est naturellement très inquiet. “Nous avons été abandonnés et trahis par les politiciens et par les élus locaux, tous ces gens sont vendus aux Allemands. Nous ne voulons pas de cette catastrophe ici, regardez le sommet d’en face, ils ont déjà installé des instruments pour prendre toute la mesure du vent, de notre vent, mais comment alors les arrêter ?”
Trois sommets plus loin, des habitants et habitués de la petite taverne au village situé dans les montagnes d’Athamania et sur le cours supérieur de la rivière Achéloos à environ 800 mètres d’altitude, ont vu arriver un beau matin d’octobre les élus locaux et régionaux, en même temps que les gros engins. Travaux publics en vue, les élections auront lieu au mois de mai comme on sait. Couleurs toujours d’automne !
Les feuilles tombent des arbres tandis que des millions tombent paraît-il sur les Balkans. La nuit dernière, l’accord macédonien de Tsípras et de Zaev a été ratifié au Parlement de l’Ex-République Yougoslave de Macédoine, huit élus de l’opposition ont voté contre leur camp et contre d’ailleurs la volonté du peuple voisin, lequel, a largement boycotté et ainsi invalidé le referendum proposé par Zaev sur la question. L’opposition à Skopje dénonce ouvertement la corruption des élus de son camp. D’après ces accusations, ils auraient reçu jusqu’à deux millions d’euros pour changer d’avis, presse grecque du 20 octobre. Pános Kamménos bien d’ici, ne dit par autre chose dans un Twitter…bien nocturne.
L’Hybris et la démesure… qui atteignent des sommets encore inimaginables, et pas seulement à Ágrafa. Entre les… portes du passé et celles du futur en pleine gestation il n’y a qu’un lapse de temps humain ainsi bien bref.
Les Grecs observent finalement la situation en Italie, cela, en dépit de la propagande déployée par les médias Euro-berlinois et Soros-compatibles de la Grèce soumise. La clef de l’avenir elle est peut-être dans la main des amis Italiens. Comme le souligne Jacques Sapir, “l’Italie sera donc soumise à une forte pression, tant des autorités de l’Union européenne qu’en interne, la presse se déchaine actuellement contre le gouvernement, et en provenance des marchés financiers. Mais, le gouvernement italien semble s’être préparé à y résister. Il peut s’appuyer sur les présidents des deux commissions économiques de l’Assemblée et du Sénat, Claudio Borghi et Alberto Bagnai, dont les convictions eurosceptiques sont bien connues, sur des membres du gouvernement, de Salvini à Savona, mais aussi sur des soutiens extérieurs et, plus important encore, sur une majorité des italiens.”
“Le fait que la réunion annuelle du centre de recherche de l’Université de Pescara que dirigeait Alberto Bagnai jusqu’à son entrée en politique, qui aura lieu les 10 et 11 novembre s’annonce très suivie, plus de 600 participants payants se sont déjà inscrits en 5 jours, est une bonne indication aussi du soutien que rencontre le gouvernement italien dans son bras de fer avec l’Union européenne. Le fait que Stefano Fassina, un dirigeant historique de la gauche italienne, qui avait démissionné du gouvernement et rompu avec le PD de Matteo Renzi et qui élu à l’Assemblée sous la bannière de Liberi et Uguali, ait annoncé sa participation à cette réunion est aussi un signe que ce soutien pourrait bien transcender les divergences politiques.”, Jacques Sapir, le 12 octobre 2018.
Mais alors dans les Balkans, certaines divergences politiques ont déjà été transcendées, et les millions du spéculateur Soros avec, paraît-il.
Couleurs et couleuvres d’automne, en Grèce et dans ses régions montagneuses dont l’autonomie et l’autogestion furent même respectées sous les Ottomans. Trois sommets plus loin et non loin d’Ágrafa, la vie comme ses expressions les plus essentielles, viennent toujours d’ailleurs, à l’instar de cette vielle femme qui brode assise dans la cour de sa maison: “C’est un petit chat adespote mais nous l’avons adopté, il n’y avait rien d’autre à faire.” Thessalie alors profonde. Rien d’autre à faire !
http://www.greekcrisis.fr/2018/10/0688.html#deb