« Tous dans la rue ! »
Appel syndical unitaire
CGT FO FSU Solidaires – Ile de France
Compte tenu de la situation exceptionnelle, les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT FO FSU Solidaires réunies vendredi 25 janvier appellent à construire la mobilisation sur des revendications communes avec toutes celles et ceux qui luttent aujourd’hui. Il y a urgence, à faire grandir le mouvement social pour plus de justice sociale et fiscale.
Les URIF condamnent et s’opposent fermement à la loi « anticasseurs » qui vise ni plus ni moins à abolir la liberté de se réunir et de manifester, droits fondamentaux acquis de haute lutte.
Les URIF réaffirment que le « grand débat national » ouvert par l’exécutif en réponse à la crise des « gilets jaunes » ne vise en réalité qu’à légitimer la politique de casse sociale que le gouvernement voudrait voir aboutir en matière de services publics, d’assurance-chômage ou de retraite par points. En ce sens, les organisations syndicales n’ont pas à participer, ni de près, ni de loin, à ce « grand débat national ».
Au moment où les actionnaires des entreprises du CAC 40 se voient verser en 2018 le montant record de 57,4 milliards €, où les entreprises bénéficient de 40 milliards € au titre du crédit impôt compétitivité emploi (CICE) et où l’évasion fiscale est évaluée entre 80 à 100 milliards €, l’heure est plus que jamais à la riposte interprofessionnelle pour obliger le gouvernement et le patronat à répondre à l’urgence sociale :
- Arrêt de la répression policière – NON à la loi « anticasseurs »
- Hausse immédiate du SMIC à 1800€, et des grilles de salaires
- Augmentation générale des salaires et des pensions
- Revalorisation du point d’indice pour les fonctionnaires
- Réindexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie
- Développement de tous les services publics sur tous les territoires
- Retour à la retraite à 60 ans et abandon de toute réforme de retraite par points
- Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants dont l’augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers hors UE
- Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Lois « Rebsamen », « El Khomri », ordonnances « Macron »…)
Constatant que les fonctionnaires, les agents de la sécurité sociale, les retraité.e.s… rentrent dans l’action, les URIF considèrent que c’est le moment d’appeler tous ensemble les salarié.e.s du public et du privé à se réunir en assemblées générales, à décider de tous les moyens d’action en leur possession pour obtenir satisfaction sur les revendications (arrêt de travail, grève, blocage …), à participer à la manifestation parisienne, mardi 5 février, et à discuter des suites à donner pour construire la riposte dans la durée.
Tous dans la rue – mardi 5 février 14h – Hôtel de ville de Paris
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/66976
Source : http://www.udfo91.fr/tous-dans-la-rue-mardi-5…
Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2019/01/l…
Gilets jaunes : grève générale et illimité
Blocage total ! Ne vivons plus comme des esclaves …
Eric Drouet, Jerome Rodrigues, Haickel Laouini, François Bowlo, Mike Rambo, Yannick Krommenacker
Loin des sirènes gouvernementales sur la grande arnaque (“débat”) qui taisent nos revendications.
Grève générale et illimité
Blocage total !
Ne vivons plus comme des esclaves …
Peuple soulève toi !
⚠️⛔Partager massivement cette publication !⛔⚠️
Nous faisons appel au travailleur, chômeur, retraités, personnes handicapées,..Etc
À débuté une grève générale illimitée à partir du mois de février,
Ce blocage total dans toute la France permettra de faire pression sur notre gouvernement
Vive la FRANCE 🇫🇷
Vive la république 🇫🇷
Vous n êtes pas syndiqués, il n y a pas de syndicat dans votre entreprise:
💥💥VOUS POUVEZ Faire GREVE le 5 Février puisque un préavis interprofessionnel à été déposé et Nous Gilets Jaunes allons l’utiliser .
➡️ Si vous avez un doute, une inquiétude n hésitez pas à poser vos questions en commentaires .
🔶 Nous devons bloquer l Économie,
🔶Nous devons faire entendre et aboutir nos revendications pour VIVRE DIGNEMENT
🌕🌕✊️Tous en GREVE à partir du 5 FÉVRIER !🌕🌕💥
Source : https://www.facebook.com/giletsjaunesdepantin…
Source : https://www.facebook.com/story.php?story_fbid…
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/L-appel-de…
Source : https://www.facebook.com/lafranceencolere1120…
Appel à la grève et aux manifestations le mardi 5 février :
salariés privés et public, retraités, sans emplois
CGT
Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales.
La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays.
Gouvernement et patronat sont restés sourds et sont responsables de la crise actuelle.
Ce ne sont pas les mesurettes récentes annoncées par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes qui répondent aux urgences sociales.
Les 57 milliards d’euros versés aux actionnaires des grandes entreprises démontrent l’ampleur des richesses créées par les travailleurs.
Au-delà des mobilisations des citoyen-ne-s depuis de nombreuses semaines, il est indispensable de construire un rapport de force, notamment par la grève, pour imposer au patronat la redistribution des richesses.
La CGT appelle les salarié-e-s, les agent-e-s, les jeunes comme les retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi à se mobiliser ensemble par la grève et les manifestations pour obtenir :
- une augmentation du Smic, du point d’indice, de tous les salaires et pensions ainsi que des minimas sociaux ;
- une réforme de la fiscalité : une refonte de l’impôt sur le revenu lui conférant une plus grande progressivité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (ex. : GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;
- la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
- le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
- le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.
La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée
Source : http://www.cgt95.fr/le-vrai-debat-on-va-se-le…
Source : http://www.alternatifs-paris-sud.org/spip.php…
Source : http://www.cgt-educaction94.org/spip.php?arti…
Appel des Gilets Jaunes de Rouen à la grève générale illimitée
Gilets Jaunes de Rouen
Nous, Gilets Jaunes de Rouen, déplorons que le pouvoir exécutif s’obstine à ne rien entendre des revendications portées par les Gilets Jaunes et à conduire une politique injuste rejetée par 75% des Français.
Chacun a compris que le Grand Débat National ne constitue qu’une nouvelle stratégie de communication visant à anesthésier l’opinion publique sans qu’aucune mesure concrète ne soit adoptée à son issue. Le Président de la République se refuse en effet catégoriquement à remettre en cause les dispositifs fiscaux adoptés au début de son mandat au bénéfice des 1% les plus riches (réforme de l’ISF, Flat Tax, Exit Tax, et CICE) tout en confirmant sa volonté de réduction des dépenses publiques dont nous savons qu’elle concernera nos services publics essentiels : santé, éducation, police et justice.
Plutôt que tenter d’apaiser et d’écouter le peuple, le Président de la République et le gouvernement n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu par des déclarations irresponsables (« foule haineuse », « agitateurs », « sens de l’effort »). Cette stratégie du chaos a engendré 1.000 blessés parmi nos policiers et gendarmes, 12 décès et 1.800 blessés parmi les manifestants, dont près d’une centaine ont été mutilés, défigurés ou éborgnés. Pas un seul mot d’empathie à l’endroit des victimes n’a été prononcé à ce jour par ceux qui portent la parole institutionnelle. Les violences que connaît notre pays doivent cesser et nos revendications enfin accueillies.
En conséquence, nous appelons l’ensemble des citoyens français – salariés, intérimaires, fonctionnaires, artisans, commerçants, chefs d’entreprise, agriculteurs, chômeurs, retraités, professions libérales, étudiants, lycéens, artistes, intellectuels – à se mobiliser pour construire à compter du 5 février 2019 :
La grève générale illimitée !
Nous appelons :
- l’ensemble des Gilets Jaunes du pays, et tous ceux qui voudront se joindre à nous, à diffuser cet appel auprès de la population sur tous les réseaux sociaux et sur le terrain ( ronds-points, entreprises, universités, lycées, établissements publics … )
- chaque citoyen à boycotter les grandes enseignes commerciales au profit des commerces de proximité afin de les soutenir en cette période de crise.
Chacun devra s’interroger, en son for intérieur, s’il entend continuer à se soumettre aux injonctions d’un pouvoir devenu illégitime dès lors qu’en abandonnant la poursuite de l’intérêt général, il a perdu de vue l’essence de son mandat, ou s’il est temps de reprendre en main notre destin commun.
C’est un sacrifice à faire aujourd’hui pour notre avenir et celui de nos enfants et petits- enfants. Ce moment est et doit être historique.
Il est temps que la résignation change de camp et d’en revenir au respect de l’article 2 de notre Constitution selon lequel le principe de la République est : gouvernement du peuple, parle peuple et pour le peuple.
Les Gilets Jaunes de Rouen
François Boulo
Source : https://www.facebook.com/giletsjaunesdepantin…
Source : https://www.facebook.com/story.php?story_fbid…
Source : http://www.revolutionpermanente.fr/L-appel-de…
Posons des actes forts !
Solidaires
Depuis novembre la colère sociale que nous sentions bouillir depuis plusieurs mois s’est répandue dans le pays. Elle porte principalement des exigences de justice sociale et fiscale dans un contexte où les inégalités et l’accaparement des richesses par quelques un-es deviennent tout simplement insupportable à une large majorité de la population.
Cette colère est juste face à une violence sociale qui plonge beaucoup dans une immense précarité. Elle est juste face à un débat confisqué depuis de trop nombreuses années par les néolibéraux de toutes chapelles. La réponse ne peut pas être la violence des forces de maintien de l’ordre qui a déjà fait de trop nombreux mutilé-es et blessé-es. La réponse ne peut pas être non plus de tenter de noyer le poisson dans un faux débat qui pose en postulat de ne rien changer à l’ordre économique actuel. La réponse n’est pas plus dans le rejet de l’autre, le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’exclusion.
La responsabilité du mouvement syndical est importante et il se doit de poser des actes forts.
Depuis plusieurs mois, Solidaires propose aux autres organisations de s’unir sur des bases revendicatives fortes et de construire une grève générale reconductible pour peser dans le rapport de force et arracher des augmentations de salaire et des droits sociaux. Même si l’union reste difficile nous ne souhaitons ni tomber dans la posture, ni renoncer à la construire.
Nous essayons dans le même temps dans nos services, dans nos entreprises, avec les forces du mouvement social de construire la grève et amplifier ainsi les mobilisations et le blocage de l’économie. Dans le même temps, depuis plusieurs semaines, dans de nombreux endroits, nous participons aux actes proposés par les gilets jaunes qui se succèdent chaque samedi et nous manifestons pour tracter, discuter, échanger, lutter ensemble.
Nous appelons à manifester les prochains samedi et à poursuivre la construction des convergences qui sont en cours dans un nombre de plus en plus important de villes entre les gilets jaunes et le mouvement social, comme par exemple à Nantes, Dijon, Poitiers ou Toulouse.
Ces convergences se saisissent aussi ces derniers jours de la date du 5 février posée par la CGT. Pour Solidaires il ne peut s’agir d’une date isolée. Elle doit servir de point d’appui pour être toujours plus nombreuses et nombreux dans les manifestations, sans les opposer et pour amplifier encore le mouvement en débattant ensemble d’une grève générale reconductible.
L’Union syndicale Solidaires est disponible pour travailler avec toutes et tous, dans les lieux de travail, les assemblées et dans la rue.
Soyons massivement dans les rues et en grève pour les prochains actes, le 5 février et les jours qui suivront .
www.solidaires.org
contact@solidaires.org
Source : https://solidaires.org/Posons-des-actes-forts
Source : http://solidairesparis.org/
Face à l’urgence sociale:
Tous en grève le 5 février !
CGT Paris
Depuis plusieurs semaines salariés, retraités, jeunes, « gilets jaunes » se mobilisent pour crier leur colère face à la dégradation des conditions de vie, avec des fi ns de mois de plus en plus diffi ciles. Toutes les manifestations, les grèves pour l’augmentation des salaires, l’amélioration du pouvoir d’achat, pour la défense des services publics auraient dû inciter le pouvoir à écouter et changer de politique ! Au contraire, la seule réponse du pouvoir, c’est le mépris, la violence, la répression !
Le 5 février tous ensemble, dans chaque entreprise décidons d’agir !
Par l’action massive des salariés, par la grève, paralysons l’économie !
Le gouvernement entend réprimer toutes formes de contestation, en ciblant particulièrement la liberté de manifester. Les annonces du Premier ministre le 7 janvier dernier prévoient la restriction drastique de cette liberté fondamentale et l’alourdissement de certaines sanctions, dans le but de dissuader l’expression d’une quelconque contestation. La CGT dénonce la surenchère sécuritaire : ces dérives sont dangereuses pour nos libertés et la démocratie.
Cela montre aussi, que le grand débat national vanté par l’exécutif n’a en réalité qu’un seul objectif : éviter de répondre aux revendications légitimes et poursuivre une politique injuste au service du grand patronat, du MEDEF et des plus riches. D’ailleurs, dans sa « lettre aux français », le président Macron le confi rme : on ne reviendrait pas sur la suppression de l’impôt sur la fortune, par contre on peut s’interroger sur la pertinence du maintien de certains services publics !
Le mardi 5 février :
Organisons la riposte par la grève et sa reconduction en Assemblée générale dans chaque entreprise !
Manifestation 14h00 – Hôtel de ville
Pour un nouveau modèle social, la CGT fait des propositions:
- Une augmentation immédiate du SMIC à 1800€ bruts : le SMIC s’élève à 1498.47€ bruts pour 35 heures soit 1188€ net après déduction des cotisations. Il manque au 300€ pour boucler les fins de mois et vivre dignement de son travail.
- L’ouverture de négociations salariales dans les branches, les entreprises et les administrations pour que les salaires augmentent, pour reconnaitre les qualifications, les diplômes et l’expérience des travailleurs.
- Augmentation des retraites et pensions, abrogation de la CSG. Possibilité de départ à la retraite dès 60 ans.
- Réduction du temps de travail à 32 heures avec créations d’emplois.
- L’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Il est insupportable que les femmes perçoivent encore 25 % de moins que les hommes. Cela générerait près de 35 milliards de recettes fiscales supplémentaires pour l’Etat (cotisations salariales et patronales, impôt sur le revenu, et TVA). - Rendre le système fiscal plus juste : renforcer la place de l’impôt sur le revenu, notamment en augmentant les taux pour les plus hauts revenus et en réduisant les niches fiscales. A l’inverse, réduire la TVA en baissant le taux normal de 20 à 15 %, et en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité.
- Taxer le capital et moins le travail pour réorienter les profits vers l’emploi et les salaires : les salaires stagnent mais les versements de dividendes explosent. En clair, les bénéfices des entreprises sont orientés vers les actionnaires plutôt que vers les salariés. (En 2018, les entreprises du CAC40 ont versés 57 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires !).
- Une indemnisation de tous les privés d’emploi, parce qu’on ne choisit pas d’être licencié.
- Un nouveau statut salarié : des droits attachés au salarié tout au long de sa carrière et garantis collectivement, opposables à tout employeur et transférables d’une entreprise à une autre (emploi stable, formation continue, protection sociale…), de nouveaux droits qui sécurisent le salarié tout au long de sa vie.
- Le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune.
la suppression de l’ISF représente plus de 5 milliards d’euros redonnés aux plus riches qui alimentent une économie socialement inutile.
Les syndicats lycéens lancent un appel au blocus général
FIDL, UNL-SD
Alors que les ministres se rendent aux quatre coins de la France dans le contexte du Grand Débat National dont nous sommes les grands exclu.e.s, il est temps pour nous, lycéen-ne-s, de faire un premier constat des politiques éducatives de Jean-Michel Blanquer. La sélection à l’université avec le système Parcoursup, la militarisation de la jeunesse avec le Service National Universel (SNU), la précarisation de la jeunesse professionnelle avec la réforme du bac professionnel et technologique, sont des attaques de grande ampleur envers l’Éducation, qui sont menées depuis 1 an et demi.
Il faut dire stop !
Le Gouvernement Philippe, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a encore frappé lors du dernier samedi de mobilisation des Gilets Jaunes. Une des grandes figures de la contestation à Paris, Jérôme Rodrigues, a été gravement blessé lors d’une opération de répression policière, menée par les CRS, aux ordres d’un Etat policier. Cette répression est le signe d’un pouvoir aux abois face à la volonté populaire. Elle est désormais la seule arme dont les autorités disposent pour nous faire taire.
En parallèle, la CGT a appelé il y a déjà plusieurs jours à une grève générale lors du 5 février 2018. Depuis, plusieurs “porte-paroles” des Gilets Jaunes se sont associé.e.s à cet appel. Pour triompher de ce gouvernement liberticide qui bafoue les droits du Peuple, la FIDL et l’UNL-SD, en tant qu’organisations lycéennes représentatives, appellent donc à rejoindre massivement cette journée d’action : par des manifestations, des blocages et des occupations.
Nous le répétons : seule une grève de grande ampleur interprofessionnelle et reconductible permettra d’acquérir les droits que nous réclamons depuis des années et revenir sur les acquis perdus, notamment sur la mise en place de la sélection à l’université. Nous nous battrons pour qu’enfin la Justice Sociale ne soit pas qu’un mirage dans ce pays et nous nous associerons à toutes les initiatives qui nous permettront de gagner, dont la grève générale. La jeunesse se joint à l’ensemble de la population dans le but de former une mobilisation d’ampleur et ainsi obtenir satisfaction !
Source : message reçu le 28 janvier 21h
La jeunesse en grève et dans la rue le 5 février !
Cortège etudiant et lycéen
Ni “Bienvenue en France”, ni réformes Blanquer
Depuis la rentrée des vacances de Noël, le mouvement des Gilets jaunes a repris de plus belle. Les lycéen-ne-s et les enseignant-e-s du secondaire étaient mobilisé-e-s contre les réformes du BAC, du lycée pro, la loi ORE et le SNU. Plusieurs Assemblées générales se sont également tenues contre la hausse des frais d’inscriptions, malgré les partiels dans les facs.
Le 5 février prochain, à l’appel de la CGT, doit être une journée de mobilisation massive de toutes ces colères qui s’expriment chaque jour, dans nos facs, nos lycées ou dans les entreprises. Cette journée doit marquer le début du round 2 de la grève étudiante et lycéenne de décembre 2018, qui seule pourra faire reculer le gouvernement et faire échouer ses réformes antisociales. Il est maintenant temps d’organiser la convergence entre lycéen-ne-s et étudiant-e-s.
Faisons grève et manifestons ensemble ce mardi 5 février !
Après le nouvel an, une nouvelle ère,
elle démarre le 5 février !
CGT Chimie
Il n’est plus utile de préciser que le pays connaît une crise sociale majeure. Les multiples mouvements sociaux parlent d’eux-mêmes. Les causes en sont, les politiques menées par les gouvernements successifs, qui ont précédé le gouvernement actuel, ce gouvernement, pleinement décomplexé, affichant et assumant sans scrupules d’être au service des plus riches, du grand patronat.
Pour 2019, ce sera sous diverses formes (exonérations de cotisations, CICE, baisse de la fiscalité…), 260 milliards d’euros d’argent public, nos impôts, qui seront octroyés aux entreprises, sachant que ce sont les plus grandes et les plus profitables qui en bénéficieront le plus.
Ce même gouvernement, avec à sa tête un président arrogant, méprisant, insultant. Il n’y a que lui qui a raison, à l’entendre, on n’a rien compris, nous sommes des Gaulois réfractaires, on n’a qu’à « traverser la rue », il faut en finir avec « le pognon de dingue » attribué en aide sociale, il faut que les pauvres arrêtent de déconner, il faut que le peuple du pays fasse enfin les efforts qu’il n’a jamais faits.
14 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté soit 9 millions de personnes dont 30 % ont un emploi. 6,2 millions de personnes sont privées d’emploi. 0,3 % d’augmentation des retraites, dans le même temps une inflation de 2 % et une augmentation de la CSG de 1,7. Cette augmentation appliquée aux revenus du travail en compensation d’une baisse des cotisations sociales, énième cadeau aux entreprises qui ont distribué 57 milliards de dividendes en 2018.
On se remet difficilement de la crise de 2008 disent-ils : en 2007 la fortune personnelle du premier actionnaire L’Oréal était de 17 milliards, aujourd’hui elle est de près de 40 milliards ! De même pour le propriétaire de LVMH, 70 milliards de fortune personnelle, la liste pourrait être longue de ce 1 % du pays à qui le gouvernement a « rendu » 4,5 milliards en supprimant l’ISF….
Et ils n’arrêteront pas, en réponse aux mouvements sociaux, on va faire un « grand débat », eh bien oui, on connaît bien cette méthode dans les entreprises et les branches professionnelles, ça s’appelle le « dialogue social », ça dure des heures, des jours, et se traduit par des régressions de nos droits et nos acquis.
Le mouvement des Gilets jaunes a une assise territoriale et interprofessionnelle. À l’inverse des « randonnées pédestres » dans les villes (sur des parcours prévus à l’avance) que sont devenues les manifestations (intersyndicales ou pas), les
Gilets jaunes occupent l’espace en permanence (ronds-points) et leurs mobilisations chaque samedi sont à l’image des violences du grand capital subies par le monde du travail : radicales et généralisées.
Mais bloquer l ‘ espace public , c ‘ est ne viser qu ‘ un interlocuteur : le gouvernement !
Il est certes responsable d’une partie des problèmes mais le réel commanditaire, le « donneur d’ordre » des lois Travail, de la pression sur les salaires, de la hausse de la CSG ou de la privatisation de la Sécu, c’est le grand capital !
Le grand capital n’a que faire que les ronds-points soient occupés et que quelques vitrines volent en éclat chaque samedi! Pour le toucher au cœur, aucune autre méthode n’existe que bloquer l’économie, la machine à profits.
Il nous faut augmenter le rapport de forces.
Pour ce faire , la question de la grève est incontournable !
La CGT appelle, le 5 février, à une journée de grève et de blocage de l’économie.
- Alors allons-y, tous ensemble, travailleurs, privés d’emploi, retraités, étudiants, gilets jaunes, stylos rouges, blouses blanches…
- Nos revendications, nos souffrances, notre droit a vivre dignement sont les mêmes…
- Alors, tous ensemble, faisons ou 5 février une marche vers d’autres choix de société !
Source : https://www.fnic-cgt.fr/apres-le-nouvel-an-un…
Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2019/01/l…
Le 5 février, en grève pour gagner !
CGT fonction publique
Le pays traverse une crise sociale et politique d’une gravité exceptionnelle. Le mouvement des gilets jaunes et les luttes engagées dans la période démontrent que le monde du travail, la jeunesse, les retraités rejettent massivement la politique antisociale du gouvernement et sont disponibles pour la mobilisation collective. La Fédération CGT des Services publics s’en félicite
Nous condamnons la répression féroce visant à mettre un terme à l’expression des revendications. Les réponses apportées à ce stade ne sont clairement pas à la hauteur des attentes.
C’est une augmentation générale des salaires, pensions et minima sociaux qui est nécessaire, et qui doit être financée par une contribution fiscale accrue des plus fortunés.
Dans la Fonction publique, le gouvernement maintient son choix de ne pas répondre aux revendications salariales. Il persiste dans sa volonté de briser le Statut des fonctionnaires et de réduire drastiquement le périmètre des missions de la Fonction publique.
Alors que montent les exigences de justice sociale et de renforcement des services publics de proximité, alors que s’exprime la volonté de pouvoir tout simplement vivre sans la peur du lendemain, le gouvernement prévoit :
- de généraliser la possibilité du recrutement contractuel, c’est-à-dire de développer la précarité, d’accroître les inégalités entre agents, d’ouvrir les vannes au recrutement clientéliste ou partisan et de faire peser des risques majeurs sur l’égalité de traitement entre usagers
- d’affaiblir les libertés syndicales et les organismes de représentation, et de soumettre ainsi davantage les agents à l’arbitraire de généraliser l’individualisation et le caractère aléatoire des rémunérations, facteurs d’inégalités et de précarité pour les personnels
Ces orientations sont combattues par toutes les organisations syndicales de la Fonction publique. Alors que le « grand débat national » doit traiter des services publics et de la réforme de l’Etat, Darmanin et Dussopt maintiennent les orientations régressives du projet de loi Fonction publique. Cette situation nous conforte dans notre analyse du caractère factice du « grand débat national ».
Les projets gouvernementaux concernant notre système de retraite sont également porteurs de reculs dramatiques.
C’est pourquoi la CGT appelle à une journée de grève le 5 février et à mettre partout en débat le prolongement de l’action.
Nous revendiquons :
- Le dégel immédiat du point d’indice de la Fonction publique et l’augmentation des salaires du public et du privé sur la base du SMIC à 1 800 €, des pensions et des minimas sociaux ;
- Le rétablissement de l’Impôt Sur la Fortune ;
- L’arrêt des suppressions de postes et fermetures des services publics, la réouverture de services publics et sociaux de proximité pour répondre aux besoins des populations dans une organisation équilibrée et écologiquement responsable des territoires
- Le recrutement massif d’emplois statutaires et l’ouverture de postes nécessaires, à l’opposé des régressions contenues dans le plan Action Publique 2022 ;
- L’arrêt de toute augmentation du temps de travail et la réduction du temps de travail à 32h ;
- La sauvegarde et le développement de notre système de protection sociale et de retraite, et le retrait du projet de système par points voulu par le gouvernement
Un préavis de grève national a été déposé pour le mois de février permettant de couvrir les décisions d’action prises localement et nationalement.
Source : https://www.cgtservicespublics.fr/actualite/a…
Source : http://www.communcommune.com/2019/01/greve-le…
Mardi 5 février : on sera en grève et dans la rue!
SUD PTT
Le mouvement des gilets jaunes et les cahiers de doléances portent la question sociale dans tout le pays ❐ Justice sociale, justice fiscale, mais aussi démocratie et référendum sont dans toutes les discussions ❐ Les grèves et les manifestations du 5 février doivent peser dans le rapport de forces !
Macron rentre en campagne…
Le grand débat initié par Macron avec sa “lettre aux
Français” devait être un modèle d’écoute des doléances du peuple et un modèle d’exercice démocratique. Une semaine après son lancement, les masques tombent !
Macron est entré en campagne en réunissant plusieurs centaines de maires dans l’Eure et dans le
Lot pour précher la bonne parole libérale : le rétablissement de l’ISF ? C’est non ! Mais pour la limitation à 80 km/h, on peut discuter… Bonjour, la neutralité !
Adepte des manœuvres politiciennes, il a aussi introduit les thèmes de l’immigration et de la laïcité dans “son” grand débat alors que, depuis deux mois, la population ne parle que de justice sociale et fiscale et d’un besoin de plus de démocratie !
Ce sont les recettes qui baissent !
Devant la poursuite des blocages et des manifestations à répétition les samedis, Macron a lâché quelques mesures : gel des augmentations des taxes sur les carburants, augmentation de la prime d’activité (et non du SMIG !), avancement au 1er janvier des exonérations fiscales et de cotisations sociales sur les heures supplémentaires, incitation (et donc zéro obligation) au patronat de verser une prime, elle aussi défiscalisée et sans cotisations sociales…
Rien que pour les heures supps, le manque à gagner est estimé à 4 milliards : 2 pour le fisc et 2 pour la Sécu ! Travailler plus pour gagner plus ? Non, merci…
on connaît ! Surtout pour faire grossir le nombre de chômeurs et chômeuses…
Il n’arrête pas, comme ses prédécesseurs, d’en appeler à la baisse des dépenses publiques et ses mesures vont encore aggraver les déficits publics !
L’argument sera alors tout trouvé pour fermer des services publics, pour geler les pensions… et augmenter la CSG !
Il ne touche absolument pas aux méga-dividendes versés par les grandes entreprises, il refuse de réinstaurer l’ISF et a mis en place un impôt proportionnel (la “flat tax” ou PFU – prélèvement forfaitaire unique – de 30 %) pour les revenus du capital, plus favorable que le barême de l’impôt !
Parlons social, parlons salaires !
C’est sa politique au profit des actionnaires et des riches qui est responsable de ce déficit chronique du budget de l’Etat. A force de siphonner les recettes, on nous matraque l’idée qu’on dépense trop et de plus en plus : c’est faux !
Les bénéfices des entreprises et leurs actionnaires se portent à merveille (cf. au dos). Et il faudrait se serrer la ceinture, que ce soit dans le privé ou dans le public avec un quasi-gel des traitements depuis 2010 ?
On veut notre part du gâteau parce que les richesses, elles viennent de notre travail !
Alors on s’invite toutes et tous au “grand débat” le 5 février !
Mardi 5 février, un appel à la grève et à manifester est lancé par la CGT et SUD-PTT.
Le meilleur moyen de nous faire entendre et de nous faire comprendre, c’est d’être nombreuses et nombreux dans la rue mardi 5 février.
Pas de salaire inférieur à 1700 euros !
400 euros pour toutes et tous par mois !
Contre les réformes Blanquer, pour la justice sociale,
construisons la grève générale interprofessionnelle du 5 février !
Communiqué de la fédération SUD éducation
Depuis le 17 novembre, le mouvement des gilets jaunes perdure et prend de l’ampleur. Les annonces de Macron le 10 décembre n’ont convaincu personne, pas plus que la période des fêtes de fin d’année n’a entamé la détermination des personnes mobilisées. La multiplication des actions de blocages et des manifestations du samedi a permis de construire un réel rapport de force à même d’arracher des revendications.
Dans ce contexte, la mise en place du “Grand débat” par le président de la République constitue une provocation. Les questions proposées sont des questions pièges, comme celle dans laquelle est demandé “parmi les dépenses de l’État et des collectivités territoriales, dans quels domaines faut-il faire des économies ?”, qui menace directement les services publics et notamment celui de l’éducation nationale et de la recherche.
Pour SUD éducation, les actions de blocage et les manifestations constituent bien sûr un élément central du rapport de force, mais notre meilleur outil pour affronter le patronat et arracher nos revendications est la grève. La date du 5 février, dont se sont d’ores et déjà emparés un certain nombre de groupes de gilets jaunes, peut ainsi être le point de départ d’un mouvement de grève d’ampleur, et il s’agit à ce titre de la construire dans notre secteur professionnel.
Le secteur de l’éducation connaît actuellement différents fronts revendicatifs. Au mois de décembre, les lycéen-ne-s se sont fortement mobilisé-e-s, rejoint-e-s ici et là par des personnels. Des personnels, regroupés sur les réseaux sociaux sous le nom de stylos rouges, expriment un fort mécontentement face à leurs conditions de travail et au mépris de la hiérarchie. Dans différents endroits, des lycées se mobilisent, s’organisent et se coordonnent pour lutter contre les réformes. La grève du 24 janvier appelée par l’intersyndicale du second degré et par des organisations de jeunesse a d’ores et déjà été une réussite et a débouché sur un certain nombre d’assemblées générales de grévistes qui ont dégagé des perspectives de mobilisation.
Contre les réformes Blanquer, contre les suppressions de postes, et plus largement pour les revendications de progrès social portées avec les gilets jaunes, l’heure est à la grève. SUD éducation appelle à construire un mouvement de grève massif dès le 5 février, dans le cadre d’un calendrier de mobilisation porté par les personnels de l’éducation.
SUD éducation appelle tous les personnels de la maternelle à l’université à :
- participer massivement à un mouvement de grève générale dès le 5 février ;
- s’engager d’ici-là à toutes les initiatives permettant de construire le rapport de force avec le gouvernement pour la satisfaction des revendications des personnels de l’éducation.
Le 5 février 2019, face à l’urgence sociale, j’agis !
CGT Chemintots
Les politiques menées ces dernières années par tous les gouvernements qui se sont succédé, ont eu pour conséquence le creusement des inégalités, le chômage de masse et l’explosion de la précarité. Les Services Publics sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité, avec comme conséquence une fracture sociale et territoriale. Ces politiques destructrices ne sont pas une fatalité. Agissons !
Les cheminot(e)s sont confrontés à une probable 5ème année de gel des salaires, des suppressions massives d’emplois dans le GPF, en particulier via la massification de la sous-traitance, l’externalisation et plus largement une productivité exacerbée qui pèse sur les conditions de travail et le quotidien des cheminots.
Tout cela alors que le budget 2019 prévoit le versement d’un dividende à hauteur de 537 millions d’euros et un bénéfice évalué à 700 millions d’euros.
Dans le même temps, le gouvernement poursuit sa feuille de route libérale avec en ligne de mire l’ouverture à la concurrence, les transferts de personnels et l’abaissement des droits sociaux des cheminots.
Dans ce contexte, la Fédération CGT appelle les cheminots à prendre part aux initiatives et manifestations organisées sur tout le territoire le 05 février prochain, dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle.
La CGT revendique :
- L’augmentation générale des salaires et pensions ;
- L’ouverture de négociations sur l’emploi pour répondre aux enjeux du Service Public et améliorer les conditions de travail ;
- L’arrêt de toutes les restructurations en cours dans le GPF ;
- L’arrêt de la sous-traitance massive et la réinternalisation de la charge ;
- Une réforme de la fiscalité avec une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;
- La suppression des aides publiques aux entreprises (CICE et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
- Le développement des services publics et particulièrement du ferroviaire, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
- Le respect des libertés publiques telles que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.
Un préavis de grève a été déposé par la Fédération CGT des Cheminots couvrant la période du lundi 04 février 2019 à 20h00 jusqu’au mercredi 06 février à 07h55.
Le 5 février et au-delà,
se battre pour nos intérêts de travailleurs
Lutte ouvrière
Ce week-end a été riche en manifestations. 70 000 gilets jaunes ont continué à faire souffler un vent de contestation, pour le 11ème samedi consécutif. Contre eux, les beaux quartiers ont péniblement rassemblé 10 000 manifestants pro-Macron, davantage émus par une vitrine brisée que par la casse sociale. D’autres rassemblements se sont aussi tenus pour la défense de l’environnement.
Alors pour débattre, oui, ça débat ! Et pas seulement dans le cadre voulu par le gouvernement, mais dans la rue, sur les places et dans les manifestations. Et ce, malgré la violence des forces de l’ordre contre les gilets jaunes, qui a fait 2000 blessés, dont 157 au visage, 18 éborgnés et quatre mutilés par des tirs de flashball ou par des grenades de désencerclement.
Violences policières, loi anti-casseurs, le gouvernement aura tout tenté pour mettre fin aux manifestations. Mais ce climat de contestation est salutaire, parce que rien ne viendra du gouvernement.
Le grand débat se résume surtout à une série de one man shows présidentiels. On voit Macron partout, tout le temps. Il écoute, se montre ouvert à toute proposition concrète… tant qu’elle ne coûte rien, ni à l’État, ni à la bourgeoisie. Dans le cas contraire, il assène vertement sa leçon.
Ce fut le cas à Bourg-de-Péage dans la Drôme, où Macron n’avait plus affaire à des maires respectueux mais à des gens en colère. Exaspéré, il a répondu : « Il faut proposer des vraies réformes, mais la vraie réforme, elle va avec la contrainte, les enfants » ! La semaine précédente, il avait déjà déclaré : « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser, car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent.»
Traiter les travailleurs, les chômeurs et les retraités, comme des enfants qu’il faudrait raisonner, discipliner et contraindre, ça, Macron sait faire ! Il leur fait la morale, les culpabilise et veut leur faire porter tout le poids de la crise. Eh bien, qu’il continue, la colère n’en sera que plus grande !
S’il y a des comptes à demander, ce n’est pas aux plus pauvres ou aux chômeurs, qui ne sont responsables de rien. C’est à la classe capitaliste qui fait et défait l’économie.
L’économie dépend de ces milliardaires qui sont, année après année, plus nombreux et plus riches, au point qu’ils concentrent entre leurs mains autant de moyens, si ce n’est plus, que les États eux-mêmes.
Cette poignée de capitalistes détermine notre façon de travailler et de gagner notre vie, de nous nourrir, de nous déplacer, de communiquer. Elle décide de ce qui est fait des profits accumulés, de les investir… ou pas. Autrement dit, elle engage l’avenir de la société. Mais, contrairement aux travailleurs qui sont surveillés et contrôlés en permanence, elle est libre de faire ce qu’elle veut, comme elle veut.
Ford, PSA, Bic, la papeterie Arjowiggins…, nombre de grands groupes ferment des usines et mettent les salariés sur le carreau. Ils en ont le pouvoir. Quand bien même il y a des repreneurs possibles comme pour Ford à Blanquefort, les actionnaires préfèrent fermer parce qu’ils décident en fonction de leurs intérêts égoïstes, contre celui des travailleurs et de la collectivité. La seule façon de les empêcher de nuire est de les exproprier.
Quand l’État veut construire, par exemple, une ligne de chemin de fer, il réquisitionne les terrains et exproprie les particuliers au nom de l’intérêt général. Mais réquisitionner les usines que les grands groupes veulent fermer et qui ont été arrosées d’argent public est tabou.
C’est un tabou que les travailleurs ont intérêt à faire tomber. Car demander des comptes à la classe capitaliste, contrôler ce qu’elle fait des milliards qu’elle a accaparés au travers de l’exploitation, est une nécessité.
Pour augmenter les salaires, il faut prendre sur les profits. Pour embaucher massivement – et il n’y a que cela qui résorbera le chômage de masse et améliorera les conditions de travail de tous -, il faut encore prendre sur les profits. Pour plus de justice sociale et d’égalité, il faut mettre en cause la classe capitaliste, contester ses décisions et son pouvoir.
Le 5 février, un appel à la grève est lancé par la CGT. Les travailleurs qui ont compris la nécessité de se lancer dans l’action pour défendre leurs intérêts doivent se saisir de cet appel et entraîner autour d’eux. Une journée de grève ne suffira pas, mais ce n’est qu’au travers de la mobilisation des salariés dans les entreprises que la contestation pourra franchir une nouvelle étape.