Technique de l’IGPN pour écarter des témoignages

Dans le rapport au Ministre de l’Intérieur qui a été mis en ligne sur l’évacuation d’un campement de migrants place de la République, L’IGPN a dédouané les policiers interpellateurs :

https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Rapport-de-synthese-de-l-IGPN-suite-a-l-evacuation-d-un-campement-de-migrants-place-de-la-Republique

La version policière qui est celle de l’IGPN, contredit celle que Rémy Buisine a émis publiquement.

Monsieur Darmanin Ministre de l’intérieur a affirmé à la télévision que Rémy Buisine n’a pas voulu répondre aux questions de l’IGPN. L’IGPN aurait essayé de le contacter sans succès.

Rémy Buisine a répondu dans les réseaux sociaux que c’était un mensonge et qu’il se tenait évidemment à la disposition des enquêteurs. Ceci nous a rappelé quelque chose …

Petit rappel :

Dans l’enquête sur la mort de Wissam, l’IGPN a réussi à contacter les nombreux témoins présents à proximité sur les lieux de l’arrestation facilement et qui étaient d’aucune utilité dans la manifestation de la vérité mais elle affirme qu’elle n’a pas réussi à contacter pas un pas deux mais l’ensemble des trois témoins cruciaux du couloir du commissariat. Lorsque l’on a contacté ces 3 témoins ils nous disaient tous qu’ils ont vu la même scène de crime, certains nous disaient même avoir tout raconté à l’IGPN.

Les mêmes noms des enquêteurs de l’IGPN dans la mort de Wissam El Yamni ont agi de la même manière dans le cadre de la mort de Karim Boudouda nous disent ses proches.

Il semblerait donc que l’IGPN lorsqu’elle veut écarter un témoignage qui viendrait contredire la version qu’elle cherche à imposer, elle aime utiliser l’argument classique qu’elle a contacté la personne mais que la personne n’a pas voulu témoigner.

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C’est faux pour Rémy Buisine comme c’est faux pour les témoins du couloir du commissariat. En agissant ainsi l’IGPN a entrainé le Ministre de l’intérieur dans le mensonge comme elle a entrainé dans le mensonge celle qui se fait appeler Justice dans la mort de Wissam El Yamni.

C’est la raison pour laquelle nous renouvelons la demande au juge d’instruction Myriam Fenina de se donner les moyens d’entendre les témoins du couloir du commissariat, témoins d’une scène de crime, sans passer par l’IGPN.

Justice et vérité pour Wissam