‘Otelo’, architect of Portugal’s 1974 revolution, dies aged 84

Jul 25, 2021
Otelo Saraiva de Carvalho, architect of the so-called Carnation Revolution that ended more than four decades of dictatorship in Portugal, died Sunday aged 84, the April Captains group announced.
Known in Portugal simply as Otelo, he died at Lisbon’s military hospital, spokesman of the group behind the April 1974 revolution, Colonel Vasco Lourenco, told national media.
The high-profile but controversial figure played a key role in the bloodless coup that brought sweeping social, economic and political changes to Portugal.
The so-called Carnation Revolution played out in the early hours of April 25, 1974, ending a dictatorship that had lasted from 1926 under Antonio de Oliveira Salazar and from 1968 under Marcelo Caetano.
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Otelo Saraiva de Carvalho, who led the 1974 revolution in Portugal, has died

By Philip Andrew Churm
Jul 25, 2021
Otelo Saraiva de Carvalho, who led Portugal’s ‘Carnation’ Revolution in 1974 against the authoritarian Estado Novo, has died at the age of 84, at the Military Hospital in Lisbon.
Portugal’s President Marcelo Rebelo de Sousa highlighted what he called “the capital importance” of Otelo Saraiva de Carvalho, evoking him as “the top protagonist at a decisive moment in Portuguese contemporary history.”
Prime Minister António Costa also honoured the memory of Otelo Saraiva de Carvalho, praising his strategic capacity, dedication and generosity that were decisive for a “bloodless” Carnation Revolution
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La mise en scène du témoin : Otelo de Carvalho dans La nuit du coup d’État

 

Ginette Lavigne
Dans Matériaux pour l’histoire de notre temps
2008/1-2 (N° 89-90)
, pages 129 à 132

C’est en 1998 au cours du tournage de Republics, journal du peuple, que j’ai rencontré Otelo de Carvalho. Il m’a alors raconté comment il avait organisé et mis en œuvre l’opération militaire qui a conduit au renversement de la dictature portugaise, le 25 avril 1974. Vingt-quatre heures pour faire chuter une dictature vieille de 48 ans. J’avais eu l’occasion de voir les images filmées ce jour-là et j’avais été impressionnée par ces scènes de fraternisation entre les soldats et la population, par la joie qui se dégageait. J’avais été émue par ces vieilles femmes qui donnaient à manger aux soldats fatigués, par les enfants qui décoraient les fusils avec des œillets rouges. Images porteuses d’espoir, images rares d’un moment exceptionnel où les forces répressives traditionnellement sourdes et aveugles sortent de leur rôle et redeviennent humaines.
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Le « crime » d’Otelo de Carvalho

Novembre 1986
Il y a deux ans, le lieutenant-colonel Otelo Saraiva de Carvalho, leader de la révolution des œillets qui renversa en 1974 la dictature, était arrêté à Lisbonne en même temps qu’une soixantaine de jeunes Portugais accusés de « terrorisme », Une vingtaine d’entre eux étaient libérés peu après. Les autres, et M. de Carvalho, sont en prison depuis lors et participent à l’interminable procès qui se déroule au tribunal de Monsanto. Les accusés sont séparés du tribunal, du public et des journalistes par des doubles cloisons en verre. Les témoins de l’accusation sont essentiellement des « repentis ». Le général Eanes, ancien président de la République, et deux députés grecs — MM. Statis Panagoulis, ancien vice-ministre de l’intérieur, et Manolis Glezos qui, âgé de dix-sept ans, arracha le drapeau nazi sur l’Acropole — ont témoigné le 3 octobre en faveur de M. de Carvalho, ainsi que les deux auteurs du présent article (1).
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