Dès les annonces des résultats du premier tour de la présidentielle, candidats battus et hommes et femmes politiques de différentes familles ont appelé à voter Emmanuel Macron, qui affrontera Marine Le Pen lors du second round. Benoît Hamon, François Fillon ou encore Valérie Pécresse ou Christiane Taubira.
Jean-Luc Mélenchon, arrivé quatrième derrière François Fillon avec 19,64 % des suffrages, n’a lui pas donné de consigne de vote.
Une « faute »
Une faute, selon le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis. « J’ai du respect pour tous les votes de gauche et Mélenchon, mais ne pas appeler à battre Marine Le Pen est une faute et intenable quand on est de gauche », a déclaré lundi le responsable socialiste dans un tweet.
J'ai du respect pr ts les votes de gauche et Mélenchon mais ne pas appeler à battre M.Le Pen est une faute et intenable qd on est de gauche.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) April 24, 2017
Au soir du premier tour de la présidentielle, qui a vu la qualification d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, le candidat de La France insoumise, très amer, avait annoncé qu’il s’en remettrait au vote de ses quelque 450.000 appuis sur sa plateforme internet jlm2017.fr.
Deux candidats qui veulent « prolonger les institutions actuelles »
Lors d’une prise de parole à 22h00 où il refusait de reconnaître sa défaite, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé « les médiacrates et oligarques qui jubilent » selon lui devant l’annonce d’un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Déclaration au soir du premier tour. #Presidentielle2017 pic.twitter.com/f1fFS4RQY5
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 23, 2017
« Rien n’est si beau pour eux qu’un deuxième tour entre deux candidats qui approuvent et veulent prolonger les institutions actuelles », a-t-il fustigé.
Pour Jean-Luc Mélenchon, ils « n’expriment aucune prise de conscience écologique ni sur le péril qui pèse sur la civilisation humaine et comptent s’en prendre une fois de plus aux acquis sociaux les plus élémentaires du pays ».