Pour les populations impactées, le COVID-19 pourrait entrainer une série de catastrophes économiques et financières que les banques centrales auront amplifiées par leurs décisions imprudentes.
Par Philippe Alezard
29 février 2020
Depuis 2008 pour les États-Unis et 2012 pour l’Europe, les banques centrales ne cessent de baisser leurs taux directeurs pour arriver à des niveaux proches de zéro, zéro voire négatifs. Ces baisses de taux se sont accompagnées d’injections massives de monnaies jamais vues dans l’histoire de l’humanité.
Le bilan de la Federal Reserve est passé de 868 milliards de dollars à 4500 milliards de dollars soit 418 %, celui de la BCE de 1500 milliards d’euros à 4700 milliards soit 313 %, le record revenant au bilan de la banque centrale du Japon dont les 5800 milliards de dollars de bilan représentent plus de 110 % du PIB japonais.
À ces croissances vertigineuses de bilan correspondent des croissances de PIB ridicules. Seul le PIB américain a crû de 40 % depuis 2008 mais les PIB allemand et français sont restés quasiment stables depuis les injections de la BCE.
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