Législatives en Israël: “La Bérézina des humanistes”, lance Éric Zemmour

REPLAY / BILLET – La victoire de Benjamin Netanyahu aux législatives israéliennes, c’est l’identité qui l’emporte sur les considérations économiques et sociales.

“C’est la Bérézina des humanistes, le Waterloo des journalistes, le Juin 40 des sondeurs”, lâche Éric Zemmour. Pour lui, les élection israéliennes ont “sonné le glas des bien-pensants, de tous les prophètes de bonheur, qu’ils soient à Tel-Aviv, à Paris ou Washington”.

Benjamin Netanyahu devait perdre. Il a gagné. “La montée des inégalités, la crise du logement, la hausse du coûts de la vie devaient être déterminants. C’est la mise en avant des thèmes sécuritaires et identitaires qui a permis au sortant de s’en sortir”, analyse le journaliste.

“L’élection devait se gagner au centre-gauche. Elle a été emportée à droite toute“, poursuit-il. Mais pour lui, c’est une “grande leçon politique qui ne sera pourtant pas retenue par tous ceux qui refusent de voir ce qu’ils voient”.

Que ce soit les médias, Obama ou Hollande, Benjamin Netanyahu était “la cible idéale, un perdant idéal, à qui chacun crachait sans regret un dernier ‘bye,bye Bibi !'”

Éric Zemmour explique que Netanyahu a gagné “en promettant qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien. Comme un pied de nez belliciste à toutes les résolutions pacifistes de l’ONU“.

“C’est le grand retour des questions que l’on croyait révolues : la guerre et la paix, la démographie et l’identité, la nation et ses adversaires”, avoue-t-il. “Nos problématiques du XXIème siècle sont aux antipodes de celles autour de l’économique et du social auxquels la période bénie des Trente Glorieuses nous avaient habitué”, décrypte-t-il.

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Il conclut : “L’Histoire redevient tragique et c’est le peuple qui le rappelle aux élites, en Israël et en France, comme dans tout l’Occident“.

Éric Zemmour explique que Netanyahu a gagné “en promettant qu’il n’y aurait jamais d’État palestinien. Comme un pied de nez belliciste à toutes les résolutions pacifistes de l’ONU“.

“C’est le grand retour des questions que l’on croyait révolues : la guerre et la paix, la démographie et l’identité, la nation et ses adversaires”, avoue-t-il. “Nos problématiques du XXIème siècle sont aux antipodes de celles autour de l’économique et du social auxquels la période bénie des Trente Glorieuses nous avaient habitué”, décrypte-t-il.

Il conclut : “L’Histoire redevient tragique et c’est le peuple qui le rappelle aux élites, en Israël et en France, comme dans tout l’Occident“.

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