L’ Otan pousse Zelenski au suicide et l’ Europe à la guerre !

Apr. 9, 2021

L’ Otan pousse le monde vers une crise très grave qui inclut même un risque de conflit nucléaire.

L’ administration Biden pousse Zelenski à l’aventure (ou, alternativement, elle ne résiste pas à ceux qui le font, ce qui revient finalement au même).

L’Ukraine orientale et la Crimée sont habitées par une écrasante majorité de Russes ethniques. Leur incorporation à l’Ukraine indépendante, en 1991, était d’une légalité et d’une légitimité très douteuses. Pourtant, personne n’a sérieusement mis en doute leur appartenance à l’Ukraine, jusqu’à ce que Victoria Nuland (une participante du groupe des architectes de la guerre en Irak autour de Dick Cheney) et la CIA organisent un coup d’État contre le président ukrainien Yanukovitch et aussi l’Union européenne, qui avait négocié auparavant un accord pacifique à Kiev.

Le but de ce coup d’état organisé par les Américains et certains de leurs alliés était de détruire les relations entre l’Europe et la Russie, stabilisant ainsi le caractère vassal des Etats européens envers l’ Amérique.

Maintenant ils veulent une crise ou une guerre en Ukraine pour arrêter le projet Nordstream II, c’est-à-dire nuir a l’ indépendance de l’Allemagne et de l’Europe en général dans le domaine de l’énergie. Une telle guerre sera une guerre contre la Russie, mais aussi une guerre contre l’Europe. Ils espèrent également enrôler la Turquie d’Erdogan dans cette guerre.

Les États-Unis et leurs alliés accusent le régime de Poutine en Russie d’être antidémocratique. Ils prétendent être les démocraties.

Mais ce sont les États-Unis et leurs alliés (comme Israël) qui ont armé et utilisé des gangs néo-nazis comme la milice ukrainienne Azov. Sous la supervision étroite de leurs conseillers américains et autres, les forces paramilitaires d’extrême droite ukrainiennes ont eu recours aux tactiques terroristes qu’elles utilisent depuis des décennies en Amérique latine, comme à Odessa, où elles ont brûlé vifs des dizaines de manifestants pacifiques.

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Quant à la prétendue invasion russe de l’Ukraine, il convient de rappeler quelques faits. L’Ukraine orientale et la Crimée sont toutes deux habitées par une écrasante majorité ethnique russe. Ils sont des regions russes, peut-etre plus que Moscou elle-meme. Comme nous l’avons dit plus haut, ces régions ont été intégrées à l’ Ukraine indépendante en 1991, sans le consentement de leurs habitants et dans des conditions de légalité et de légitimité très douteuses. Pourtant, personne n’a mis en doute leur appartenance à Kiev, jusqu’au coup d’État et l’imposition d’une dictature d’extrême droite et pro-américaine en Ukraine, dont la première mesure a été d’annuler l’enseignement de la langue russe dans ces régions. Tout cela a provoqué une révolte à la fois dans l’est de l’Ukraine et en Crimée.

En raison de l’ importance stratégique de la péninsule de Crimée et du danger très réel que l’OTAN l’occupe et mette ainsi en péril toute la défense russe, Poutine n’avait pas d’autre choix que d’incorporer la Crimée à la Russie après un référendum. Nous rappelons à nos lecteurs que l’alliance militaire orientale, “socialiste”, a été dissoute et qu’ il a été permis par Moscou à l’Allemagne de se réunifier, sur la promesse que l’OTAN ne s’étendrait pas ! Maintenant, l’OTAN est dans tout l’ Est europeen, meme aux pays baltes et veut Sébastopol.

Quant à l’Ukraine orientale, les habitants russes de ces régions se sont révoltés après le coup d’État d’extrême droite soutenu par les États-Unis à Kiev. Moscou était plutôt réticente à les soutenir, par crainte de déclencher une nouvelle guerre froide, qu’elle n’a finalement pas évitée. Elle a toujours refusé d’accepter les deux républiques nées de la révolte de leur population dans la Fédération de Russie.

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Pour quiconque a une compréhension même minimale de l’histoire et de la psychologie nationale russes, il est certain qu’aucun président russe ne peut rester indifférent au sort des Russes vivant en Ukraine orientale. Si les autorités ukrainiennes les attaquent, il sera obligé de répondre et de contre-attaquer l’Ukraine. Cette situation détruira l’Ukraine et créera une situation dangereuse en Europe.

Zelenski obéira-t-il aux Américains et à l’extrême droite internationale et attaquera-t-il ? Berlin va-t-il continuer à obéir à l’empire américain ? Les Américains comprendront-ils qu’ils poussent Moscou dans une position où elle ne pourra plus reculer et qu’elle utilisera tous les moyens à sa disposition pour se défendre ?

Nous ne connaissons pas les réponses à ces questions. Normalement, l’administration américaine devrait comprendre qu’elle s’engage dans une impasse dangereuse. Mais, comme nous l’avons remarqué dans un article précédent, les planificateurs et les politiciens occidentaux ne veulent pas accepter le fait que nous ne vivons plus en 1989-91 (http://www.defenddemocracy.press/he-west-and-russia/)

Dimitris Konstantakopoulos