Éric Coquerel : “Nous disons à nos amis communistes que la démarche France insoumise leur est ouverte”

Le coordinateur du Parti de gauche et soutien de Jean-Luc Mélenchon, Éric Coquerel, invité samedi de franceinfo, lance un appel aux communistes et affirme que le mouvement La France insoumise est “ouvert”.

Éric Coquerel, le coordinateur du Parti de gauche et soutien de Jean-Luc Mélenchon, invité samedi de franceinfo, tend la main au PCF en vue des législatives et dénonce “des négociations à l’ancienne” entre François Bayrou et Emmanuel Macron.

“Nos amis communistes”

Pour les élections législatives de juin, Éric Coquerel indique, samedi 13 mai, sur franceinfo que La France insoumise va annoncer “550 investitures”. Parmi eux66% de gens qui ne sont pas encartés et 94% de candidats qui n’ont jamais été élus”. Le coordinateur du Parti de gauche et soutien de Jean-Luc Mélenchon se présente à Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, face au communiste Frédéric Durand mais il lance un appel au PCF.

“Nous disons à nos amis communistes, et je le dis y compris à mon concurrent sur cette circonscription, que cette démarche France insoumise leur est ouverte, affirme le coordinateur du Parti de gauche et soutien de Jean-Luc Mélenchon. Ce qu’on demande, c’est une démarche cohérente : le même programme, la même charte graphique, la même méthode basée sur l’implication citoyenne. Franchement, est-ce si dur de préparer un espoir ensemble, et que, ensemble, nous puissions remobiliser nos électeurs ? Si on le fait, on peut gagner ces législatives”. 

Mélenchon à Marseille : pas un “parachutage”

Quant à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à Marseille pour les législatives, il réfute le terme “parachutage”. Le leader de La France insoumise se présente face au socialiste Patrick Menucci, dans la 4e circonscription où il a recueilli 39% des suffrages au premier tour de la présidentielle. “Je suis contre les parachutages quand ils sont imposés à une base sur le terrain, explique le coordinateur du Parti de gauche. Par contre, nous considérons que c’est une élection nationale. Quelqu’un qui se présente aux législatives est partout chez lui. Ce qui compte, ce sont ses idées et ce qu’il va voter à l’Assemblée nationale”. 

Le MoDem et “les négociations à l’ancienne”

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Vendredi 12 mai, François Bayrou a annoncé un projet d’accord avec La République en marche en vue des législatives. “Il y a eu des négociations à l’ancienne avec le MoDem, on négocie avec un parti”, analyse Éric Coquerel sur franceinfo qui juge que la présence de “beaucoup de candidats investis du Parti socialiste, des Républicains, ou même d’Europe Ecologie-Les Verts” est “un ré-habillage de tous ceux qui depuis 10 ans gouvernent le pays”. 

Hollande, “bon débarras !”

A la veille de la passation de pouvoirs à l’Elysée, Éric Coquerel, a envoyé sur franceinfo un dernier message à François Hollande : “Bon débarras ! Il a fait très mal au pays, au camp qu’il était censé représenter, c’est à dire la gauche.”

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Il n’est pas tendre non plus avec le président élu : “M. Macron va devoir sortir d’une espèce de flou qu’il a pu entretenir pendant toute la campagne, puisqu’il était finalement le candidat attrape-tout, celui que le système avait proposé après avoir imaginé la solution Juppé.”