Selon une enquête menée par une équipe de 70 chercheurs (sociologues, politologues, géographes) publiée dans Le Monde du 12/12/2018
33,1% des gilets jaunes se disent ni droite ni gauche*
41,9% de gauche (dont 14,9% gauche radicale)
6,1% du centre
6,3% de droite
4,7% de droite radicale
5,4% ne se prononcent pas
Les manifestants GJ :
1,3% agriculteurs
10,5 % artisans et chefs d’entreprises
33,3% employés
14,4% ouvriers
9,8% professions intermédiaires
5,2% cadres et professions intellectuelles supérieures
25,5 % chômeurs, RSA, retraités
On note une surreprésentation par rapport à la moyenne nationale des provinciaux, des retraités, des chômeurs.
* on peut aussi supposer que les “ne se prononcent pas” et les “ni droite ni gauche” regroupent proportionnellement plus de personnes aux tendances plutôt conservatrices ou réactionnaires cachées que progressistes ou réellement indécises, dans la mesure où il reste plus difficile dans la culture française de se définir ouvertement comme extrême droite plutôt que gauche radicale.