Constant Kaimakis
7 juillet
Une étude publiée sous le titre: « La population grecque en état de siège » de l’Avocate, Ira-Emke Poulopoulos, professeur de l’Université de Paris, membre de l’ Academy des Sciences de New York, vice-présidente de la société grecque des études démographique décrit un scénario de cauchemar pour sa population indigène qualifiée par l’auteure de « cri d’angoisse ».
En effet, suivant les données d’ELSTAT, pour la période 2011-2017, la population grecque a diminué de 355 000 personnes, et si le problème n’est pas abordée comme la priorité absolue par les autorités grecques, la population de la Grèce devrait tomber à 10 millions en 2050, les estimations d’ Eurostat mettant la population à 7,2 millions en 2080, soit le plus petit pays de l’UE !
Pour cette chercheuse, la crise économique de 2010 semble avoir accéléré le problème démographique déjà prononcé auquel la Grèce fait face. La diminution des taux de natalité, l’augmentation des décès et l’augmentation des migrations négatives sont les trois grandes questions qui sous-tendent la question démographique grecque, appelant à une action immédiate.
« le but du livre est de prouver que lors de la crise une grande partie de la population grecque était « persécutée », et que les grecs sont systématiquement soumis à des inconforts qui les ont conduit à quitter la Grèce, ou leur famille, leur travail, leurs amis, voire même la vie », a-t- elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Mme Poulopoulos sonne l’alarme: « Le problème démographique va empirer » souligne-t elle, en expliquant: « L’énorme baisse des taux de natalité, le vieillissement de la population et l’explosion de l’émigration se traduira par une grande diminution de la population de notre pays et une augmentation de la proportion de personnes âgées.»