Au plus fort de la crise financière, la société Philkeram Johnson, l’un des principaux producteurs de carrelage en Grèce, faisait faillite. Brusquement licenciés, les anciens salariés de l’usine Vio.Me, au nord de Thessalonique, ont décidé de ne pas baisser les bras. Après s’être réapproprié les lieux, ils se sont organisés en coopérative ouvrière, et produisent désormais en autogestion des savons biologiques. Sans chef ni hiérarchie, les travailleurs prennent toutes les décisions en commun et se versent tous le même salaire. Mais les créanciers de Philkeram Johnson agitent le spectre d’une vente forcée de l’usine. Cette expérience sociale pourra-t-elle se poursuivre encore longtemps ?