Appel aux manifestations du 5 Decembre

NOUS N’OBTIENDRONS RIEN SANS MOBILISATION !

Le 5 décembre, partout en France, des manifestations et des actions   s’organisent pour réclamer l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage
EN ÎLE-DE-FRANCE, LE 5 DÉCEMBRE
14 HEURES –  PORTE DES LILAS

Signataires : CGT Pôle emploi, URIF CGT, Collectif des précaires hôtellerie restauration évènementiel (CPHRE), Collectif de vacataires de Paris Musées, Ensemble, FSU, SNU Pôle emploi FSU, SNU TEFI FSU, Femmes contre les précarités le chômage et les discriminations, La France insoumise (LFI), Gauche démocratique et sociale (GDS), Génération∙s, Gilets jaunes intermittent∙es chomeur∙es précaires, Marche des Solidarités, Nouvelle Donne, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Place publique, Pour une écologie populaire et sociale (PEPS), Solidaires, Solidaires SUD Emploi, SUD Culture Solidaires, Stop Précarité, Union c

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Retrait de la loi Sécurité globale :
Marche des libertés et des justices le 5 décembre

Communiqué de la coordination StopLoiSécuritéGlobale

La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l’annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre, le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.

Ils essaient de sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.

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Ces dispositions liberticides, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître. Il appartient au président de la République, garant des libertés publiques, de procéder à leur retrait. Par conséquent, la coordination, dans toutes ses composantes, demande à être reçue par Emmanuel Macron.

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale condamne les violences policières lors de la journée de mobilisation du 28 novembre et l’agression d’une dizaine de reporters par les forces de l’ordre.

Des rassemblements ou manifestations sont déjà prévus dans de nombreuses villes cette semaine, souvent en convergence avec les actions menées dans le cadre de la journée nationale contre le chômage et la précarité. Violences sociales, répression et violences policières, dont l’invisibilisation serait facilitée par ce projet de loi, font partie d’une même politique d’injustices visant certaines populations.

C’est pourquoi, tant qu’il n’y aura pas retrait réel des articles 21, 22, 24 de la proposition de loi Sécurité globale et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions se multiplieront.

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale donne rendez-vous, à Paris, samedi 5 décembre, à 14 h, de la porte des Lilas à la place de la République, pour la Marche des libertés et des justices, et partout ailleurs le même jour.

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale fédère des syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateur-ices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de familles de victimes de violences policières, de collectifs de quartiers populaires, d’exilé-es, de blessés et de Gilets jaunes.

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Paris, le 1er décembre 2020


Le comité Justice et Vérité pour Wissam s’était activement mobilisé en juin dernier, place de Jaude à Clermont-Ferrand, quelques jours avant l’audience devant la Chambre de l’Instruction de la Cour d’Appel de RIOM aux fins d’actes d’instruction élémentaires que nous réclamons depuis maintenant près de 9 ans. Nous demandions notamment l’audition par la Juge d’instruction, sans passer par l’IGPN, des témoins clés, présents dans le commissariat.

On n’a pas entendu notre demande comme on n’a pas entendu notre colère.

Mais cette colère n’est pas restée confinée, elle augmente d’autant plus que de nouvelles images de violences policières rendent visibles et donc sensibles aux yeux de tous la souffrance et les tortures endurées. Et en premier lieu à ces mères qui imaginent la détresse de leurs fils qu’elles ont mis au monde, vu grandir et dont elles voulaient le bonheur et la protection. La dernière image que leurs fils ont eu sur leur passage sur terre, c’est le visage jouissif de leurs bourreaux, indifférents aux cris de douleur, indifférents aux os qui craquent, indifférents au sang qui gicle, les assommant avec plaisir encore et encore. Ces visages, ces images, le gouvernement aimerait les voir censurer à l’aide de l’article 24 de la proposition loi sécurité globale. Mais, effacer les images n’efface pas la réali té ni le problème, bien au contraire. Le problème demeure dans le déni.

Nous avons été nombreux à nous mobiliser dans toutes les villes de France le samedi 28 novembre 2020 pour ne pas participer à ce déni. Mais le chemin de la liberté n’est pas terminé, nous appelons à une mobilisation massive dans toute la France Samedi 5 novembre 2020 et notamment à 15h Place de Jaude à CLERMONT-FERRAND.

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Nous réclamons tous ensemble aujourd’hui une remise en question du positionnement de la police qui d’après les rapporteurs de la dernière loi va jusqu’à se permettre d’ordonner son propre texte de loi aux députés de la nation ! Nous réclamons l’abandon de cette loi sécurité globale qui n’est qu’un énième outil pour nous faire taire. Nous réclamons également l’arrêt de l’acharnement politico-judiciaire sur les militants tel que notre ami Ian B du Collectif Désarmons-les, réalisateur du film « à nos corps défendant », condamné très injustement le 3 décembre 2020 à de la prison ferme pour des violences clairement imaginaires. Nous réclamons enfin la suppression de l’IGPN au profit d’une institution totaleme nt indépendante du bas vers le haut.