A Clermont-Ferrand et à Vichy, l’héritage environnemental de Jacques Chirac en question

Vendredi 27 septembre, à Clermont-Ferrand et à Vichy, des militants, dont des collégiens et des lycéens, se sont mobilisés contre le réchauffement climatique. Au lendemain de la disparition de Jacques Chirac, ils ont évoqué son bilan pour le climat.

Par C.L avec Camille Da Silva

Place de Jaude, à Clermont-Ferrand, une dizaine de collégiens et de lycéens s’est rassemblée contre le réchauffement climatique, vendredi 27 septembre. Même s’ils sont trop jeunes pour se souvenir de la présidence de Jacques Chirac, une phrase les a pourtant marqués : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».  Une lycéenne explique : « Il a fait des choses et il a développé une idée qui a beaucoup marqué, celle de la maison qui brûle ». Une autre ajoute : « Il avait compris que c’était un sujet important et que l’on avait besoin de faire quelque chose. Sauf que c’était il y a 10 ans. Son appel n’a pas été entendu ».

Mobilisation à Vichy

Quelques membres du collectif Vichy climat environnement étaient aussi réunis vendredi 27 septembre. Une génération qui a mieux connu les années Chirac. L’une des membres du collectif souligne : « Il avait de très bonnes idées mais il ne suffit pas d’en parler ». En 2006, quatre ans après son discours sur l’urgence climatique, Jacques Chirac instaure une taxe de solidarité sur les billets d’avions. Une mesure saluée par une Vichyssoise : « Je ne savais pas que c’était Chirac qui l’avait faite. Mais effectivement c’était le début d’une bonne démarche, puisque c’est un impôt désincitatif, il essaie d’augmenter les prix d’activités polluantes comme le transport aérien ».

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La charte de l’environnement, un texte intégré à la Constitution française en 2005, constitue un autre héritage environnemental laissé par Jacques Chirac.

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