Présidentielle : quand Mark Ruffalo, Danny Glover et Noam Chomsky appellent à voter pour Jean-Luc Mélenchon
Les deux acteurs et le professeur américain appellent à s’unir derrière, selon eux, le candidat de gauche le mieux placé pour l’élection présidentielle française.
La dynamique autour de Jean-Luc Mélenchon prend une ampleur internationale. Aux Etats-Unis, les acteurs Mark Ruffalo, Danny Glover et le professeur de linguistique Noam Chomsky ont lancé une pétition pour appeler à voter en faveur du candidat de la France insoumise à l’élection présidentielle. L’objectif ? Ne pas répéter la “tragédie” du choix Clinton/Trump.
Merci pour votre soutien ! / Thank you for your support !
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 19, 2017
L’acteur qui interprète Hulk dans Avengers et celui qui incarne Roger Murtaugh dans L’Arme fatale refusent que l’élection présidentielle française ne se limite à un choix entre le candidat “de l’establishment libéral” et “le populisme de la droite xénophobe”. Une critique à peine voilée d‘Emmanuel Macron, François Fillon et Marine Le Pen. “C’est le scénario qui a entraîné l’élection du président Donald Trump aux Etats-Unis”, expliquent les célébrités américaines. Elles appellent donc à soutenir le candidat de gauche le mieux placé dans les sondages : Jean-Luc Mélenchon.
“Les soutiens de Bernie Sanders veulent la victoire cette fois”
L’initiative a récolté plus de 4 000 signatures, mercredi 19 avril, en début d’après-midi. De quoi ravir le candidat de la France insoumise, qui a remercié Danny Glover dans un tweet bilingue : “Merci pour votre soutien !”. Même enthousiasme de la part de sa porte-parole Raquel Garrido, qui salue “une initiative très heureuse”.
“Je confirme qu’il y a un fort intérêt et enthousiasme pro-Mélenchon aux USA. Les soutiens de Bernie Sanders veulent la victoire cette fois.”
Raquel Garrido, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon
à franceinfo
Pour sa porte-parole, Jean-Luc Mélenchon peut gagner, car il n’a pas été “englué dans le piège des primaires”, comme Bernie Sanders aux Etats-Unis. Une vision que semblent partager certains observateurs de la vie politique internationale, comme l’explique cet article du magazine anglophone The Intercept.