Par Dimitris Konstantakopoulos
Il y a un an, en juillet 2022, nous avons souligné dans un appel international lancé par des centaines d’intellectuels du monde entier, peut-être le premier du genre, que même si nous acceptions tous les arguments de l’OTAN et rejetions ceux de la Russie (ce qui n’est pas notre position), la réponse collective de l’Occident à la question ukrainienne devrait être rejetée (https://www.defenddemocracy.
Quelle que soit l’aide militaire que l’Ukraine reçoit de l’Occident, une victoire sur la Russie est impossible. Dans ces conditions, fournir des systèmes d’armes de plus en plus sophistiqués, tout en refusant la négociation avec Moscou et tout cessez-le-feu, n’a qu’un effet destructeur sur le peuple ukrainien et son pays, tout en exposant l’ensemble de l’Europe et de l’humanité à des risques importants et toujours croissants de destruction nucléaire et écologique. Quant aux sanctions, elles n’ont fait que créer de graves problèmes alimentaires dans le sud de l’humanité, affecter le niveau de vie des citoyens européens et intensifier le contrôle américain sur les économies européennes. Par conséquent, la seule solution est la cessation des hostilités, un moratoire sur le transfert de systèmes d’armes à l’Ukraine, la levée des sanctions et la mise en place d’une négociation.
Nos avertissements d’il y a un an ont malheureusement été solennellement confirmés. Aujourd’hui, de plus en plus de citoyens d’Europe occidentale le constatent, alors même qu’ils subissent un déferlement sans précédent de terrorisme idéologique et de néo-maccarthysme, ce qui représente en soi une menace majeure pour ce qu’il reste de droits démocratiques en Occident. Mais ils ont du mal à s’exprimer politiquement car la quasi-totalité du système politique européen est désormais contrôlée par l’OTAN et les Etats-Unis, leurs “think tanks” et leurs services (tous étroitement liés au complexe militaro-industriel).
Cette année, un des intellectuels français les plus connus, Emmanuel Todd, a ouvertement exprimé son désaccord avec la politique menée, tout en faisant son autocritique pour avoir tardé à s’exprimer. Il a avoué qu’il a mis du temps, non pas parce qu’il était d’accord avec la politique menée, mais parce qu’il craignait, en s’exprimant, d’être “carbonisé” dans la sphère publique en tant que “putinophile”. En mars dernier, lors d’une conférence critiquant la politique de l’OTAN au Parlement européen à laquelle j’assistais, une journaliste lettone nous a dit que si nous disions dans son pays ce que nous avons dit lors de la conférence, nous serions mis en prison ! La courageuse députée irlandaise Clare Daly me disait l’autre jour que 82 % des citoyens irlandais n’étaient pas d’accord avec l’envoi d’armes à l’Ukraine. 82 % des citoyens peuvent être en désaccord, mais seulement 0,82 % de l’élite politique et de la communication ; un abîme s’est créé entre le peuple et toutes sortes de “représentants” et de “formateurs d’opinion”, qui révèle l’avancée du totalitarisme à notre époque.
Il est certes réconfortant de constater que cette “omertà” imposée d’en haut et de l’extérieur se brise peu à peu, même si c’est à un rythme beaucoup plus lent que souhaité. Les voix critiques se multiplient dans tout l’Occident sur ce que nous faisons en Ukraine, un massacre absurde qui expose l’ensemble de l’Europe à des dangers sans précédent. Nous présentons ci-dessous le texte intégral d’un appel très intéressant lancé par des philosophes français, des étudiants et des amis de la philosophie, qui commence déjà à résonner en dehors de la France. Le cri des philosophes est un cri d’angoisse pour l’avenir de la France, à qui ils demandent de revenir aux principes que les deux plus grandes figures de son histoire moderne, Jean Jaurès et Charles de Gaulle, ont établis et servis, mais aussi un cri d’angoisse pour l’avenir de l’humanité tout entière. C’est aussi une éclatante réfutation morale, philosophique et politique de la politique de ceux qui cherchent à tout prix la victoire sur la Russie.
Le cri de philosophes
APPEL LANCE PAR DES PHILOSOPHES, DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE, DES ETUDIANTS ET DES CHERCHEURS EN PHILOSOPHIE ET/OU DES AMIS DE L’ENSEIGNEMENT PHILOSOPHIQUE
REFUSONS LA TRES SUICIDAIRE MARCHE EN COURS
VERS UNE GUERRE MONDIALE D’ANEANTISSEMENT !
Chaque jour, les médias dominants donnent de la situation mondiale, du Donbass à la Péninsule coréenne en passant par Taiwan, une vision grossièrement manichéenne qui n’est pas sans rappeler celle qui prépara et celle qui suivit août 1914. Ce « tunnel médiatique », contraire aux « valeurs occidentales » censément pluralistes vise à justifier l’escalade politique, militaire, idéologique et économique qui mondialise chaque jour davantage le conflit dit russo-ukrainien ; cela dans un contexte où les armes nucléaires, éventuellement portées par des missiles hypersoniques, peuvent anéantir des peuples entiers, si ce n’est l’humanité, voire éradiquer toute forme de vie complexe sur notre planète !
LA PAIX MONDIALE A GRAND BESOIN D’ÊTRE DEFENDUE ! – Cette escalade irresponsable, portée par une nouvelle union sacrée va-t’en-guerre qui s’étend de la droite dure au PS, et des macronistes aux euro-écologistes, prohibe tout débat géopolitique en excluant toutes celles et tous ceux qui, en marge des appareils politiques et syndicaux euro-formatés, osent rappeler cette évidence: une fois franchi un certain seuil d’escalade et de surenchère, l’Alliance atlantique, suivie à la trace par l’UE devenue son « partenaire stratégique » (donc aussi par la France macroniste) sera directement aux prises avec la Fédération de Russie, voire avec la Chine populaire. Cette Chine, « atelier du monde », désormais première économie mondiale et puissance nucléaire de premier plan, n’a-t-elle pas en effet refusé de suivre Washington dans sa tentative au long cours visant à isoler Moscou ?
Quand on rappelle ces faits incontestables et que l’on évoque les conséquences exterminatrices qu’impliquerait une Troisième Guerre mondiale à dimension nucléaire quelque 78 ans après les crimes de guerre d’Hiroshima et Nagasaki, nos bellicistes aux « mains pures » rejettent toute espèce de débat rationnel et se contentent de hurler à la « lâcheté ». Ils oublient que, dans les faits, le conformisme et la bien-pensance étaient déjà entièrement, en août 1914, du côté belliciste et que Jean Jaurès, ce professeur de philosophie par ailleurs grand militant de la République sociale, de la laïcité et du combat anti-impérialiste, a alors payé de sa vie son intrépide défense de la paix. Ils occultent également le fait qu’en 1938, les milieux dominants français, de l’ultra-droite antisémite à la gauche intrasystémique, ont soutenu à l’unisson les honteux Accords de Munich. Et l’on voit nos médiacrates exaltés de la droite et de la gauche euro-atlantiste dénoncer, avec un bel anachronisme, l’« esprit de Munich » qui habiterait les courageux défenseurs actuels de la désescalade ; lesquels osent dénoncer, à contre-courant de la doxa belliciste, les livraisons d’armes sans seuils ni limites, prôner la négociation et condamner les tentatives de toute origine visant à élargir le conflit géopolitique engagé de l’Ukraine à Taiwan, et des Balkans à la Géorgie en passant par la Moldavie.
Les « dés-escaladeurs » dont nous sommes considèrent en effet que la République française doit urgemment retrouver sa pleine souveraineté politico-militaire, celle qu’elle affichait encore sous le Général de Gaulle, et qu’elle doit renouer aussi avec l’autonomie diplomatique que revendiquaient encore en 2003 Jacques Chirac et Dominique de Villepin lorsqu’ils refusaient de cautionner l’invasion anglo-américaine de l’Irak. La France doit en effet retrouver son rôle d’Etat indépendant agissant pour le multilatéralisme international ; loin de se fondre dans l’anti-diplomatie militariste et irrationnelle chère à Washington, Londres et Bruxelles, notre pays devrait multiplier les initiatives en faveur des dialogues Est-Ouest et Nord-Sud. Et surtout, un attachement sincère au peuple de France exigerait que l’on militât, fût-ce à contre-courant, pour la désescalade en Ukraine et sur tous les autres théâtres actuels qui peuvent conduire à la guerre mondiale, notamment l’Indopacifique ; car dans l’hypothèse d’une prochaine guerre nucléaire continentale, puis mondiale, notre pays serait très certainement atomisé parmi les premiers !
Quant aux adeptes de l’internationalisme populaire véritable, ils ne peuvent méconnaître le rejet massif que suscite légitimement, en Asie, en Afrique et en Amérique latine notamment, l’étouffante tutelle euro-atlantique qui sévit sur la planète depuis des décennies en semant la ruine, le ressentiment et la misère de l’ex-Yougoslavie dépecée au Proche-Orient martyrisé et de la Libye détruite à l’Amérique du Sud livrée aux ingérences et aux golpes fascistes à répétition…
L’EXIGENCE ANTI-EXTERMINISTE, IMPERATIF CATEGORIQUE CENTRAL DE TOUTE POLITIQUE INTERNATIONALE RESPECTUEUSE DU DROIT ! – Si difficile que ce soit, dans le climat médiatique actuel, nous autres, amis et/ou praticiens de l’enseignement philosophique, avons le devoir de rappeler l’impératif géopolitique majeur que formula Immanuel Kant en 1799 dans son Projet de paix perpétuelle :
Article préliminaire n°6 : « Nul État ne doit se permettre, dans une guerre avec un autre, des hostilités qui rendraient impossible, au retour de la paix, la confiance réciproque, comme, par exemple, l’emploi d’assassins (percussores), d’empoisonneurs (venefici), la violation d’une capitulation, l’excitation à la trahison (perduellio) dans l’État auquel il fait la guerre. » Ce sont là de honteux stratagèmes. Il faut qu’il reste encore, au milieu de la guerre, quelque confiance dans les sentiments de l’ennemi ; autrement il n’y aurait plus de traité de paix possible, et les hostilités dégénéreraient en une guerre d’extermination (bellum internecinum), tandis que la guerre n’est que le triste moyen auquel on est condamné à recourir dans l’état de nature, pour soutenir son droit par la force (puisqu’il n’y a point de tribunal établi qui puisse juger juridiquement). Aucune des deux parties ne peut être tenue pour un ennemi injuste (puisque cela supposerait déjà une sentence juridique), mais l’issue du combat (comme dans ce que l’on appelait les jugements de Dieu) décide de quel côté est le droit. Une guerre de punition (bellum punitivum) entre États ne saurait se concevoir (puisqu’il n’y a entre eux aucun rapport de supérieur à inférieur). — Il suit de là qu’une guerre d’extermination, pouvant entraîner la destruction des deux parties et avec elle celle de toute espèce de droit, ne laisserait de place à la paix perpétuelle que dans le vaste cimetière du genre humain. Il faut donc absolument interdire une pareille guerre, et par conséquent aussi l’emploi des moyens qui y conduisent ».
Kant démontre ici que le refus absolu de la guerre d’extermination et de tout ce qui peut y conduire, a fortiori si cela peut aboutir à liquider toute forme de droit (Vertifgung alles Rechts) tout en menant au « grand cimetière du genre humain » (auf dem grossen Kirchhofe des Menschengattung) constitue un, sinon le, grand impératif catégorique de toute politique internationale prétendant se conformer au droit.
Ce qui, notons-le au passage, réconcilie le formalisme moral cher à Kant avec l’incontournable acceptation d’un certain degré de matérialisme « charnel » : il serait, en effet, contradictoire de prétendre, en vertu de l’on ne sait quel droit faisant abstraction du droit à l’existence de l’humanité, de s’autoriser à jouer à la « roulette russe » avec l’existence physique du genre humain, sujet incontournable de tout droit passé, présent et futur. On voit donc combien sont fausses, sophistiques et antihumanistes les postures adoptées par tels « philosophes » de plateau télé qui « justifient » fanatiquement le jusqu’au-boutisme militaire, voire l’exterminisme politique, au nom d’on ne sait quels « droits de l’homme » posés indépendamment du genre humain, si ce n’est contre lui. En effet, comme le rappelleront malicieusement les matérialistes assumés Engels et Marx dans L’Idéologie allemande : « Le présupposé de toute histoire est évidemment l’existence d’êtres humains vivants »…
REFUSER LES PARIS SUICIDAIRES ! – Il ne s’agit certes pas de capituler quand un Etat mène une guerre injuste à l’encontre d’un pays et/ou d’une partie de sa population. Et chacun peut, en fonction de l’analyse politique qu’il croit juste de faire, fustiger l’actuelle intervention russe en Ukraine et/ou condamner le bombardement incessant des Républiques populaires du Donbass auquel s’est livré Kiev de 2014 à 2022 (aux bons soins notamment du bataillon clairement néonazi Azov, armé jusqu’aux dents par l’Occident !) avant de torpiller les Accords de Minsk dont François Hollande et Angela Merkel viennent cyniquement d’avouer tour à tour qu’ils n’avaient eu d’autres buts, en les contresignant et en les garantissant, que de gagner du temps pour permettre à l’OTAN d’armer Kiev et de mettre ses troupes en situation offensive face à la Russie…
Du reste, comment peut-on se prévaloir d’une guerre punitive autorisant un Etat s’autoproclamant « le camp du Bien » à se croire légitimé à poursuivre une escalade sans limite pouvant mener à la guerre mondiale d’extermination ? Est-il légitime de saper par avance toute négociation proposée par des Etats tiers ou par l’ONU et de n’offrir à la Russie, en fait de « paix » future, que l’éventualité de sa défaite humiliante possiblement assortie… de son complet dépeçage territorial (car de tels plans démentiels circulent déjà ouvertement à Washington !)…
En un mot, aucun Etat n’aura jamais le « droit » d’agir à l’instar de ces automobilistes éméchés dont les véhicules se précipitent l’un sur l’autre à toute vitesse, chacun pariant que l’autre flanchera le premier et que l’un des deux bolides déviera de la ligne droite avant le choc fatal ! Nul n’a davantage le droit de gager que l’ennemi, surtout s’il détient des armes nucléaires inarrêtables, se « dégonflera » in fine. Ce type de pari stupide, que ni Kennedy ni Khrouchtchev n’ont finalement choisi de faire en 1962 lors des crises de Berlin et Cuba, est d’autant plus fou que la Russie actuelle croit, elle aussi… incarner le Camp du Bien ! Que Moscou ait raison ou non importe peu du point de vue dont nous traitons ici et qui est celui des risques de guerre mondiale exterminatrice : car c’est un fait que la Russie se sent encerclée et existentiellement menacée par la pression sans cesse accrue de l’UE-OTAN sur ses frontières, et que le peuple russe a déjà vécu en août 1991 une capitulation en rase campagne qui s’est avérée désastreuse pour sa population massivement paupérisée, humiliée et territorialement éclatée.
De plus, si, comme d’aucuns le prétendent en résiliant unilatéralement notre dette historique de mai 1945 à l’égard de l’URSS[1], l’Etat russe était vraiment l’un des pires de l’histoire, il serait encore plus sot de la part des Occidentaux de le pousser à bout en oubliant qu’il peut détruire l’Europe (et araser la France !) quitte, peut-être, à être lui-même anéanti par les Américains. Mais peut-être certains espèrent-ils que l’hiver nucléaire qui résulterait probablement d’une guerre américano-franco-russo-chinoise recourant, ne serait-ce qu’à quelques pourcents des stocks fuséo-nucléaires existants de part et d’autre, pourrait apporter une solution d’avenir au réchauffement climatique en cours ? Qui ne voit au contraire que l’engagement urgent pour reconstruire une planète vivable nécessite au contraire l’entente pacifique de tous les pays !
MONDE PACIFIQUE OU EUROPE ATLANTIQUE, IL FAUT CHOISIR ! – La conclusion s’impose d’autant plus que, outre les terribles souffrances que se voient imposer les jeunesses ukrainienne et russe, la guerre actuelle attise une crise sociale profonde en Europe occidentale où elle sert à la fois de prétexte à l’accumulation d’énormes surprofits capitalistes et à de colossales dépenses d’armement, et cela en un moment où, en France même, le pouvoir piétine les aspirations populaires majoritaires en matière de retraites et de pouvoir d’achat. N’y aurait-il pas mieux à faire en matière de protection sociale, de salaires, d’enseignement, de santé, de recherche, voire de respect ici même de ces « valeurs démocratiques » que l’Elysée prétend exporter au moyen de canons Caesar et de chars d’assaut dernier cri ?
Alors, osons ébrécher l’union sacrée belliciste et son discours objectivement exterministe. Osons rappeler, après le philosophe Alain, que la « force des choses » mène spontanément aux surenchères guerrières (surtout quand elle a pour arrière-plan le tout-puissant Marché !) alors qu’il faut résolument « vouloir la paix » pour qu’elle puisse l’emporter durablement. Osons appeler à construire un Front contre la guerre d’extermination sans crainte de braver le parti belliciste qui, pour imposer son hégémonie mondiale, somme scandaleusement l’humanité d’avoir à « choisir », pour reprendre une saisissante expression de Marx, entre « un effroi sans fin et une fin pleine d’effroi ».
INITIATEURS : Georges Gastaud, agrégé de philosophie, ancien professeur en C.P.G.E. scientifique, auteur notamment de Marxisme et universalisme (62) – Quentin Bétrancourt-Couaillet, étudiant en Mastère I de Sciences politiques (13) – Catherine Cazenave, professeur de philosophie, P.E., docteur en esthétique (13) – Jean-François Dejours, professeur de philosophie, syndicaliste (59) – Marion Gandiglio, professeure certifiée de philosophie (81) – Vincent Lapaquellerie, étudiant en philosophie en Licence III (33) – Gauvain Leconte-Chevillard, enseignant de philosophie (Académie de Lille) – Franklin Nyamsi, agrégé de philosophie, docteur de l’Université de Lille III, président de l’Institut de l’Afrique des Libertés, (Académie de Rouen) – William, étudiant, titulaire d’un Mastère en philosophie – Tristan Reboud, titulaire d’un Mastère en philosophie, apprenti charpentier (33) – Anatole Sawosik, étudiant en Mastère de philosophie contemporaine à l’Université de Grenoble – Stéphane Rials, professeur émérite de philosophie politique à l’Université Panthéon-Assas, membre senior honoraire de l’Institut Universitaire de France – Gabriel Rockhill, philosophe, directeur de l’Atelier de théorie critique, professeur à l’Université Villanova (USA) – Victor Sarkis, professeur de philosophie, syndicaliste (93) – Marc Vandepitte, philosophe, Deune, Belgique – Yves Vargas, professeur honoraire de philosophie, auteur, France (93)
S’associent à l’appel : Jean-Paul Batisse, agrégé d’anglais, ancien professeur à l’Université de Reims (06) – Robert Charvin, agrégé des Facultés de Droit, Doyen honoraire, professeur émérite à l’Université de Nice – Francis Combes, poète et éditeur (93) – Boris Differ, docteur en histoire, Bordeaux – Aurélien Djament, mathématicien au CNRS – Bruno Drweski, professeur des Universités, historien et géo-politiste – Vincent Flament, agrégé de Lettres classiques (59) – K.-P. Gendrault, psychologue et psychanalyste, San Francisco, USA – Pierre Génibrel, étudiant en Mastère I de Sciences politiques (59) – Diane Gillard, rédactrice en chef de la revue théorique Etincelles (82) – Fadi Kassem, agrégé d’histoire, diplômé de Sciences politiques (59) – Annie Lacroix-Riz, historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine, Université Paris VII – Gilda Landini, agrégée d’histoire, organisatrice des Cafés Marxistes de Paris (78) – Dmitro Lepikhov, titulaire d’un Mastère II en histoire contemporaine, Université de Basse-Normandie – Anne Morelli, historienne, professeure honoraire à l’Université Libre de Bruxelles (B.) – Nathalie Sage-Pranchère, agrégée d’histoire, archiviste-paléographe, docteure en histoire (19) – Olivier Rubens, essayiste et juriste (95) – Marie-Christine Seguin, maîtresse de conférence à la Faculté libre de Lettres, Toulouse (31) – Joël Vuylsteker, professeur de SVT, syndicaliste (62) – Antoine Vatan, agrégé de Sciences économiques et sociales, docteur en économie (92) – Jean-Claude Villame, physicien et cosmologiste (29) – Thomas Waret, professeur de mathématiques (06) ;
LISTE COMPLEMENTAIRE (12-4-2023) : André Prone, docteur ès sciences, environnementaliste, ancien vice-président de l’Université de Provence (F.) – Quim Boix, responsable syndical international, ancien Résistant à la dictature franquiste (E.) – Gérard Jugant, juriste, 13 (F.) – Thierry Saladin, docteur en médecine, secrétaire de l’AFRAV (82) – Jacques Kmieciak, journaliste (62) – Abdou Elimam, linguiste (E.) – Chantal Allier, Marseille, psychologue, maîtrise de Lettres modernes, DEA de psychopathologie – Pascual Moreno Torregrosa, Dr. ingénieur agronome, docteur en Sciences Economiques, Universitat Politécnica de Valencia (E.) – Lallali Nadia (Yahia-Chérif), professeure des Universités en sciences sociales et auteure – Thierry Rousseau, sociologue, Lyon – Jean-Michel Carré, cinéaste français, réalisateur notamment de nombreux films sur la Russie et la Chine – Dominique Dupont, professeur de musique, retraité de l’enseignement secondaire, Paris – Odile Hélier, anthropologue, France – Charlotte Muffang, kinésithérapeute retraitée, Paris VIII – Dimitri Konstantakopoulos, journaliste et écrivain grec, membre du comité de rédaction du DefendDemocracy.Press, ancien conseiller du Premier Ministre grec Andréas Papandréou sur les relations Est-Ouest et le contrôle des armements – Françoise Carrasse, secrétaire administrative (93) – Dr Sylvie Haustete, chirurgien-dentiste, Paris – Mohamed Ellouze, anc. détenu politique en Tunisie, militant des droits humains, avocat du barreau de Liège à la retraite (B.) – Pierre-Olivier Poyard, licencié en philosophie, secrétaire national du Mouvement de la Paix (F) – Lena Grigoriadou, enseignante, Montreuil (93) – Jany Sanfelieu, professeur de Lettres classiques, retraitée – Jean-Michel Toulouse, ancien directeur d’hôpital (F) – Georges Bériachvili, pianiste, docteur en musicologie, France-Géorgie – Dr Jean-Claude Houseaux, médecin généraliste retraité (84) – Dimitrios Scarpalezos, maître de conférence en mathématiques à l’Université Paris-Diderot (P7) – Eddy Sebahi, enseignant et militant associatif (69) – Patrice X. Petit, directeur de recherche CNRS, docteur ès sciences, Paris – Professor Dr Zbigniew Wiktor, professeur émérite de Sciences politiques de l’Université de Wroclaw, Pologne – Dominique Mutel, professeur agrégé d’anglais, Arras, F. – Jean Greffioz, retraité enseignement , professeur d’E.P.S. – Denis Lemercier, maître de conférences HDR retraité, militant de la CGT et du Mouvement de le paix –
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Merci de faire circuler cet appel auprès de toute personne susceptible de le lire avec intérêt. Pour toute signature, adresser vos nom, prénom et département (ou pays) de résidence, ainsi que votre (vos) titre(s) universitaire(s), syndicaux ou associatifs à Georges Gastaud, gastaudcrovisier2@gmail.com
[1] « Les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération ». Charles de Gaulle, lors de de sa visite d’Etat de 1944 à Moscou.