Suspension de la chimiothérapie à l’hôpital “Attico”

20/9/2019

Sotiris Kaliambakos, membre du conseil d’administration de l’Association médicale d’Athènes et du PIS, Panos Papanikolaou, secrétaire général du syndicat ΟΕΝΓΕ et membre du conseil d’administration de ΕΙΝΑΠ , et Michalis Rizos, président du Syndicat des employés de l’hôpital ATTIKOS, ont déposé une plainte publique concernant l’arrêt inattendu de la chimiothérapie à l’hôpital ATTIKO.

Leur plainte :

À compter du jeudi 19/9/2019, de manière totalement inattendue, l’ensemble du programme de chimiothérapie a été interrompu à l’hôpital ATTIKO. Des dizaines de nos concitoyens ont été avertis de ne pas se présenter aux rendez-vous prévus sans leur donner une explication ou un engagement quotidien quant au moment où leurs séances auraient lieu.

Arrêter le plan de traitement dont a besoin le patient oncologique n’est pas une mince affaire. Les implications pour le développement et le traitement de la maladie maligne sont imprévisibles. Ce fait (qui a été répété dans une moindre mesure dans le passé) montre toute la misère du système de santé publique qui continue et s’intensifie, malgré les promesses et les approches communicatives. Il illustre la dure réalité de la santé publique sacrifiée sur l’autel des «excédents sanglants», de l’asphyxie budgétaire des euro- mémorandum et de la rentabilité des entreprises.

La justification officielle par l’administration hospitalière d’ATTIKO est que sa pharmacie ne dispose plus d’un stock car le ministère de la Santé n’a pas approuvé – débloqué les montants correspondants des dépenses pharmaceutiques.

Le gouvernement, les administrations, les anciens et actuels ministres sont tous responsables. Ils maintiennent et reproduisent l’austérité suffocante et mnémonique de l’INS. Des médicaments et fournitures hospitalières au recrutement nécessaire de personnel permanent. Tout sur les investisseurs, rien sur les employés et le public n’est leur dogme cynique.

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Plus de mots. Tous les travailleurs de la santé, les travailleurs et les patients, leurs syndicats et leurs corps doivent réagir promptement et énergiquement à la criminalité en cours de santé.

La santé n’est pas une marchandise ni un jeu de communication de la politisation.

Kaliambakos Sotiris, membre du conseil d’administration de l’Association médicale d’Athènes et du PIS
Papanikolaou Panos, GS OENGE et membre du conseil d’administration d’Enap
Rizos Michalis, président du syndicat des employés de l’Hôpital Attiko