« Ce sont les Français qui n’écoutent pas Macron. »Éric Le Boucher, Les Échos, 16 novembre 2018.
« Un pays pauvre est d’abord un pays qui n’a plus de riches. »Nicolas Doze, BFM TV, 5 décembre 2018.
« La différence de langage entre beaucoup de Français et leurs dirigeants est un accélérateur de la crise. Le ressenti de mépris quand on ne comprend pas un discours ou une mesure devient chez beaucoup de “gilets jaunes”, sensation d’être ignorés. »Renaud Pila, Twitter, 10 décembre 2018.
« Smic, heures supplémentaires, retraités, contribution des plus riches : l’intervention de Macron répond à beaucoup d’attentes des “gilets jaunes”. Ceux qui appelleront encore à manifester poursuivront d’autres buts, inavouables, que l’amélioration du pouvoir d’achat. »Jean-Michel Aphatie, Twitter, 10 décembre 2018.
« J’appelle “connard” celui qui s’agenouille sans qu’on l’y contraigne. Et qui prend ça pour de la subversion, alors qu’il offre l’image d’une servitude volontaire. »Raphaël Enthoven commentant le geste de solidarité de nombreux manifestants avec les lycéens de Mantes-la-Jolie, Twitter, 11 décembre 2018.
« Quelle que soit la sympathie qu’a pu inspirer ce mouvement au début, force est de constater qu’il est mû aussi par un certain ressentiment dû à l’égalitarisme passionné des Français. L’alibi de la justice est souvent le paravent des passions les plus basses : l’envie, la jalousie et la haine impuissantes, comme disait Stendhal de la France après la Révolution. »Pascal Bruckner, Le Figaro, 10 décembre 2018.
« Nous avons insuffisamment expliqué ce que nous faisons. (…) Et une deuxième erreur a été faite, dont nous portons tous la responsabilité. (…) Le fait d’avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques dans les mesures de pouvoir d’achat. Nous avons saucissonné toutes les mesures favorables au pouvoir d’achat dans le temps. C’était justifié par la situation des finances publiques, mais manifestement ça n’a pas été compris. »Gilles Legendre, président du groupe parlementaire La République en marche, Public Sénat, 17 décembre 2018.
« La détresse n’excuse pas tout. Je n’ai jamais pensé, et pense moins que jamais, que la prétendue “violence invisible” exercée sur les citoyens par un régime démocratique justifie, si peu que ce soit, des actes de vandalisme et, un jour ou l’autre, de barbarie. »Bernard-Henri Lévy, La Règle du jeu, 17 décembre 2018.